GTO - Paradise Lost Vol.2 - Actualité manga
GTO - Paradise Lost Vol.2 - Manga

GTO - Paradise Lost Vol.2 : Critiques

GTO - Paradise Lost

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Mars 2016

Devenu le professeur principal adjoint d'une classe en difficulté de lycéens stars du showbiz, Eikichi Onizuka s'est déjà fait un ennemi en la personne de Tetsuya Niizaki, adolescent trop fier de lui et membre de "Samurai", un boy's band à la mode. Piégé par ce dernier, le Great Teacher n'a pas tardé à prendre sa revanche... mais est loin d'en avoir fini avec ce gamin prétentieux. Car Niizaki ne supporte pas qu'on s'oppose à lui, et, pour se venger, n'hésitera pas à utiliser ses fans, y compris la plus dangereuse de toutes...


Après un premier volume qui se laissait lire, mais manquait de panache, ce deuxième opus poursuit le conflit d'Onizuka contre Niizaki tout en remettant peu à peu en place les grands éléments classiques de la saga GTO. Ainsi, on sent que Fujisawa se fait plutôt plaisir en remettant en avant les malheurs de cette pauvre victime collatérale qu'est Uchiyamada avec sa voiture, ainsi que les petites frasques perverses d'Onizuka, ou même les dégaines de certains groupies agressives de Niizaki (avec un petit clin d'oeil au genre sentaï que le mangaka adore). L'humour est bien là, porté par l'aspect too much de certaines scènes, par la chance insolente du Great Teacher (sauvé par un magazine érotique, wow)... Pas de quoi bouder son plaisir quand on veut du GTO, d'autant que la dernière partie du volume exploite assez efficacement, via la figure de la fan psychopathe Sadako, toute la folie que peuvent montrer les hystériques groupies de ce genre de groupe à minettes. Sans oublier le plan final d'Onizuka pour faire ouvrir les yeux non seulement à Niizaki, mais également à Sadako, plan qui s'avère un brin excessif, comme sait si bien le faire Onizuka, et il fallait bien ça pour faire prendre conscience de certaines choses à Niizaki et lui faire ravaler sa fierté mal placée.


Mais bien que la lecture décolle un peu plus par rapport au premier tome, il reste encore en bouche un goût de facilité et de manque de développement. En effet, on ne peut pas dire que le focus sur le passé de Niizaki, enfant-star ne supportant pas d'être soudainement mis à l'écart et ayant accepté certaines choses difficiles pour rester dans le showbiz une fois devenu lycéen, soit très recherché : la vision que l'on a de son parcours reste on ne peut plus basique et se contente de grandes lignes superficielles et toutes faites. Quant à Sadako, il n'y a en réalité aucun développement sur elle, rien ne venant expliquer pourquoi elle est devenue comme ça. Peut-être que les choses seront un peu plus approfondies dans le troisième volume, qui devrait visiblement conclure cette première "affaire".


Avec ce deuxième volume, GTO Paradise Lost continue de trouver petit à petit ses marques, et Fujisawa de renouer avec sa vieille recette. Cette première affaire qu'est celle de Niizaki reste pour l'instant très basique et artificielle, mais est plutôt efficacement menée et replonge peu à peu le lecteur dans le bain.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs