Funky glamourous : Critiques

Deuxième manga de Coelacanth paraissant en France après Good Times, Funky Glamourous est en réalité antérieur à ce dernier, puisqu'il s'agit de la toute première oeuvre de l'auteur à être sortie en tome relié au Japon.

Pas de surprise quant au contenu : il s'agit, comme souvent, d'un ensemble d'histoires courtes, 11 pour être précis, dans lesquelles l'auteur met en scène toutes sortes de filles : la grande soeur du meilleur ami, la jolie employée de commerce de proximité, l'amie d'enfance pas vue depuis longtemps, la voisine un peu sadique, l'otaku de club de manga avide de découvrir ce qu'est un zizi pour ses dessins... Hormis l'histoire du fantôme qui clôt le recueil, on ne notera rien d'extrêmement original, Coelacanth jouant, comme beaucoup d'autres auteurs, sur divers fantasmes répandus mais qui font toujours leur petit effet.

Le point très appréciable reste toutefois, comme dans Good Times, l'aspect coquin plutôt assumé des filles. Les personnages ont beau être la plupart du temps vierges, ils s'accommodent très bien de leurs envie de plaisir charnel et, pour la plupart, n'hésitent pas à le montrer. cela rend les relation plus plaisantes, d'autant que pas mal de petites notes d'humour sont également là pour rendre l'ambiance encore plus agréable.

Funky Glamourous est toutefois une oeuvre de jeunesse, le tout premier recueil de l'auteur, et cela se ressent autant dans les dessins que dans la manière de raconter les récits.
La narration va à l'essentiel. Coelacanth a à coeur de bien mettre en situation ses personnages et cela se ressent, mais cela reste encore assez sommaire.
Quant aux dessins, ils mettent en scène des filles très variées, ce qui est un excellent point. Que ce soit dans leur caractère ou surtout dans leur physique, les filles sont toutes assez différentes, facilement reconnaissables, ont toutes un visage assez travaillé et des expression de plaisir satisfaisantes. Dommage, toutefois, que les filles aient toutes tendance à avoir le même gabarit, avec des formes globalement très généreuses. Dans les scènes de sexe le trait est généralement assez fin et dynamique, les personnages étant très expressifs et les angles de vue étant assez variés. Les quelques regrets viendront du petit manque de diversité dans les positions (hormis dans quelques chapitres) et des vues qui sont toujours les mêmes au moment crucial.

Au final, Funky Glamourous, en tant que première oeuvre de Coelacanth, est un recueil assez imparfait, où l'on ressent le manque d'expérience de l'auteur, mais qui sait rester agréable grâce à des personnages assez bien campés et à des dessins où l'on ressent une grosse marge de progression. Ce qui se confirme à la lecture de Good Times.