Fukuneko - Les chats du bonheur Vol.3 - Actualité manga
Fukuneko - Les chats du bonheur Vol.3 - Manga

Fukuneko - Les chats du bonheur Vol.3 : Critiques

Fukuneko

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Août 2021

Le nombre de fukuneko va-t-il encore s'agrandir autour d'Ako et des siens ? C'est bien possible, dès lors que deux mignonnes petites têtes félines sont mises en avant au fil de deux chapitres.

Dans l'un, en tout début de volume, on découvre Charlotte, une fukuneko très attachée à sa maîtresse Midori, jeune femme qui s'occupe beaucoup d'elle et la cajole comme si elle était sa propre petite fille. Mais quand Midori et son époux sont contraints de bientôt déménager à l'étranger, c'est le drame, car les fukuneko ne peuvent quitter leur ville éponyme... La séparation est inévitable, mais comment les principales concernées la vivront-elles ? Tout en découvrant le petit caractère sensible de "Chacha" et le lien fort qui l'unit avec Midori, Mari Matsuzawa installe joliment la petite fukuneko parmi ses semblables, et évoque avec douceur la question de la séparation: ce n'est pas parce que Midori doit déménager qu'elle et sa fukuneko ne seront plus reliées par l'affection profonde qu'elles se portent. Et, surtout, de manière subtile, la mangaka parvient même à offrir une case au double-sens fort, permettant d'entrevoir un drame vécu par Midori et pouvant expliquer pourquoi elle s'occupe tant de Charlotte comme si elle était sa propre fille...

Et dans l'autre, vers la fin du tome, c'est Yôta, le petit frère d'Ako et de Luna, qui est mis en avant, en voyant arriver auprès de lui une étonnante petite chatte qu'il avait sauvée quelque temps auparavant... Qui est-elle ? Que veut-elle ? Pas de surprise concernant les réponses à ces questions, mais l'ensemble reste très joli, notamment parce que la dénommée Ichihime a une sacrée caution kawaïerie ave sa façon d'être très vite embarrassée, et parce qu'il était temps de mettre un peu plus sur le devant le plus jeune membre de la famille d'Ako.

Tandis que le casting de la série s'enrichit donc efficacement, la tranche de vie de Mari Matsuzawa propose aussi, au fil de ce tome, bien d'autres richesses. On découvrira avec intérêt différents moments de vie unissant humains et fukuneko, comme le festival et les efforts faits par Fuku et les siens pour que le beau temps soit de la partie, avec leurs petites danses toujours aussi choupis. Mais un autre moment plus doux-amer, où Ako assiste à un "banquet de départ" d'un fukuneko, pousse la jeune fille à se questionner non seulement sur la "mort" de ces petites créatures, mais aussi sur le statut exact de Fuku, qui semble un peu à part parmi les fukuneko. Enfin, notre héroïne découvre avec surprise le lien d'Ichirô avec son prof Tora, ainsi que le métier de son oncle (alors qu'elle le prenait pour un chômeur), son passé, et donc la façon dont il a pu vivre la disparition de sa soeur.

Et puisque l'on parle de cette dernière, il y a justement un élément qui imprègne plus que jamais les pages de la série dans ce tome: la question de ce que sont devenus les parents d'Ako, Luna et Yôta. Tandis que plusieurs moments sont l'occasion pour eux d'évoquer le souvenir qu'ils ont de leurs parents, une question est toujours présente: reviendront-ils un jour, ou ont-ils totalement disparu ? Malgré leur absence, les parents et surtout la mère de nos héros imprègnent plus d'une fois les pages, si bien qu'on a désormais hâte de connaître le fin mot de l'histoire dans le quatrième et déjà dernier volume.

Fukuneko reste alors ici une série particulièrement soignée dans son registre. Tout en offrant une sacré dose de mignonnerie et de moments craquants, Mari Matsusawa parvient à fort bien mettre en lumière les liens doux qui unissent ses personnages, voire à distiller brièvement quelques sujets plus sérieux/difficiles qui n'apparaissent jamais lourds.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction