Freezing - Zero Vol.2 - Actualité manga

Freezing - Zero Vol.2 : Critiques

Freezing Zero

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 23 Avril 2014

Après un premier volume prometteur quant au focus sur Kazuha, ce deuxième tome étonne un peu dans la mesure où il bifurque sur d'autres personnages, alors qu'on s'attendait à en découvrir encore plus sur la grande soeur de Kazuya.

Série revenant sur les origines des principales Pandora de Freezing, Freezing Zero s'attèle donc, dans ce deuxième volume, à nous dépeindre les premiers pas vers le statut de Pandora de deux autres filles bien connues des lecteurs de la série originale : Aneth McMillan, et Elizabeth Mayburry !

Le cas d'Aneth nous propulse sur les routes d'Amérique, alors que la jeune fille, tout juste âgée de 14 ans, parcourt les routes en compagnie de son père routier. Alors qu'elle est sur le point de fêter son anniversaire, elle reçoit un courrier confirmant qu'elle possède des capacités exceptionnelles qui pourraient faire d'lele une Pandora de renom... si tant est qu'elle veuille devenir Pandora ! Car si son père se réjouit du destin formidable qui pourrait attendre sa fille, Aneth, elle, renferme en elle un tout autre sentiment : elle ne peut se résoudre à laisse seul son paternel, auquel elle est tant attachée... Le temps de deux chapitres et de 70 pages, les auteurs parviennent plutôt bien à dépeindre les sentiments contradictoires d'Aneth et de son père. D'un côté, le père d'Aneth prend sur lui pour le bien de sa fille, qui pourrait connaître un destin exceptionnel qu'il ne souhaite certainement pas contrecarrer. Quant à Aneth elle-même, son tiraillement entre son envie de préserver son père et son intérêt pour les Pandoras va à l'essentiel mais reste efficace. Par contre, c'est plutôt ce qui se déroule autour d'eux qui déçoit un peu, Lim Dall Young et Jung Soo Chul emballant le tout dans une petite histoire mafieuse expéditive et pas spécialement utile (hormis apporter du gros climax ultra basique et prévisible), et mettant aux côtés de nos deux héros un duo de filles qui sont autant un moyen d'apporter un peu d'humour et d'exubérance qu'un prétexte basique pour balancer les quelques notes de fan-service si chères à Lim Dall Young.

Les trois derniers chapitres du volume se penchent sur le cas de l'une des plus charismatiques et populaires Pandoras de Freezing : Elizabeth Mayburry, la riche héritière du groupe Mayburry. Venant d'entrer volontairement au centre d'entraînement des futures Pandoras, la jeune fille de bonne famille, qui a toujours vécu dans le luxe, s'apprête à découvrir pendant six semaines un univers totalement différent de son confort, où elle devra subir les entraînements parfois insensés de la sadique et intransigeante Sergent Park...
Déjà à cette époque, on retrouve l'Elizabeth que l'on aime : elle a beau venir d'une famille riche, elle ne met jamais en avant son nom plus que de raison, s'entraîne avec acharnement comme les autres, et son statut de fille de riche ne se ressent guère que dans son caractère assez impétueux et franc, qui la pousse à s'opposer plus d'une fois aux méthodes radicales de Park. C'est donc la relation tendue entre Elizabeth et Park qui anime cette partie, leurs rapports étant souvent conflictuels, mais Elizabeth apprenant peu à peu à bien se plier aux règles, tandis que Park ne peut que constater les efforts de son élève. Et évidemment, la relation houleuse se pare de plus en plus d'une forme de respect mutuel, pour un résultat ultra classique dans le genre (jusque dans les révélations sur les raisons poussant Park à être si dure), mais très bien mené.

Freezing Zéro se poursuit donc avec plaisir, ce spin-off restant une lecture appréciable pour quiconque veut prolonger l'aventure Freezing. Certes, on s'attendait à un focus plus long sur Kazuha (il y a vraiment un petit goût d'inabouti de ce côté-là, donc espérons que les auteurs reviendront sur elle plus tard, à un moment ou à un autre), et de manière générale les deux parcours croqués dans ce deuxième tome sont assez basiques, mais l'essentiel est assuré, et assister à ces petits approfondissements des filles de la série originale reste intéressant.

L'édition reste bonne, mais les plus observateurs remarqueront qu'Aneth est devenue "Anneth" au dos de la couverture.


  


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs