Fleurs du passé (les) Vol.3 : Critiques

Shimao, le défunt mari de Rokka, a réussi à s’emparer du corps d’Hazuki, depuis que celui-ci lui a donné son accord lors d’un moment de désespoir et d’ivresse. Ironie du sort, ce sont certains mots cruels lancés par le « nouveau » Hazuki qui permettra à Rokka de se remettre en cause et d’arriver enfin à aller de l’avant. Mais voilà, ce qu’elle pense t’être Hazuki ne l’est pas réellement.

Ce troisième opus nous confirme toute l’originalité et la profondeur de cette petite série dans la manière qu’elle a aborder des sujets au départ si simples dans le choix, à savoir l’amour et le deuil. Ainsi telle une fleur magnifique et insondable, Les fleurs du passé nous démontre au contraire toute la complexité de ses thématiques tiraillées par les sentiments-mêmes des trois protagonistes principaux et de leur évolution. L’œuvre va même plus loin en essayant de transmettre ses choses si humaines sous un apport quelque peu fantastique, poétique et de conte. Et même si le tout paraît déconcertant et original, à notre plus grande surprise, ce cocktail décapant marche à la perfection, transportant dès lors le lecteur sous une déferlante de péripéties sentimentales diaboliquement touchantes entre légèreté et nostalgie. Nous avions déjà remarqué tous ses bons éléments dans le précédent volume et au delà de la confirmation, cet avant dernier volet sera à la différence sous le signe du changement, que ce soit Rokka qui accepte ses nouveaux sentiments et qui commence une bonne fois pour toute son deuil, Hazuki dans la réaffirmation de sa détermination à l’égard de la veuve ou encore Shimao sur le fait qu’il doit aussi commencer à aller de l’avant.

En somme, le titre nous transporte tel un conte moderne entre réalité et fantastique dont la saveur est hypnotique, amère, douce, nouvelle mais certainement délicieuse.

titali