Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 03 Janvier 2012
Le "club des bonnes moeurs" fondé par Takaomi a fort affaire face au président de l'association des élèves, qui décide d'envoyer le club du lycée, aux activités concurrentes, pour régler leurs cas. Mafuyu devra donc à nouveau se battre, mais pour éviter d'éveiller les soupçons et se faire renvoyer de son nouvel établissement, elle se résout à se travestir à nouveau en Natsuo, son alter égo masculin ! Sa mission principale sera de former Hayasaka qui, malgré sa robustesse et ses talents de bagarreur, a de sérieuses lacunes en techniques défensives...
Après un bref retour dans sa ville natale, c'est une Mafuyu plus en forme que jamais que nous retrouvons dans ce quatrième tome de Fight Girl. La jeune fille doit faire face à la nouvelle menace qu'est l'association des élèves du lycée, et qui risque de devenir son principal ennemi au sein de la série. Pour l'heure, ce nouvel épisode reprend quelque peu le canevas des évènements du second volume, mais avec une bonne dose de fantaisie supplémentaire pour raviver le plat. Les lectrices seront aux anges grâce à quelques allusions très "boys love", mais que les autres se rassurent : de nombreux gags resteront accessibles à une frange plus large du lectorat. Le tout joue essentiellement sur le personnage d'Hayasaka, cruellement absent de l'opus précédent, et qui nous comble ici par son adorable crédulité ! Les quiproquos sont parfois trop crédibles pour être honnête, mais après tout, est-ce vraiment du réalisme que l'on cherche dans cette série ?
La suite du volume nous séduit également par la venue d'un personnage haut en couleur, à savoir un des anciens disciples de Mafuyu rencontré quelques chapitres plus tôt, qui risque bien de semer les doutes chez l'entourage de la demoiselle.. L'auteur enchaine alors de nouveaux malentendus, ainsi que des délires qui n'appartiennent qu'à elle. Mais si vous avez adhéré à ses précédentes fantaisies, il n'y a pas de raisons d'êtres déçus ici !
Fight Girl suit donc son cours simplement, en posant un semblant de trame de fond sans pour autant précipiter les choses. La mangaka prend toujours autant de plaisir à dépeindre les mésaventures de ses protagonistes, et même si une partie des lecteurs peut rester sur la touche, la série a de quoi se forger un public de fidèles conséquent. Mais combien de temps le récit tiendra-t-il sur ce rythme si léger sans se disperser ?