Fate Stay Night Vol.20 - Actualité manga
Fate Stay Night Vol.20 - Manga

Fate Stay Night Vol.20 : Critiques

Fate/Stay Night

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Décembre 2016

Et voilà : après 7 ans d'une parution devenue un peu erratique sur sa deuxième moitié, Fate Stay Night, l'adaptation du jeu éponyme de Type-Moon, trouve enfin sa conclusion en France avec son vingtième volume.

On se souvient de la couverture du tome 1, affichant une Saber armée, au visage sérieux, et accessoirement assez mal dessinée, mais faisant ressortir le sérieux du personnage dans sa tâche. La jaquette du tome 20 semble lui faire écho, en présentant une Saber sans arme, souriante, apaisée. Une excellente traduction de l'évolution qu'a pu connaître au fil de la série le personnage, qui a découvert des choses plus humaines que le simple champ de bataille a appris à ouvrir son coeur à Shiro Emiya et a également découvert les sentiments. Cette jaquette montre également bien toute l'évolution graphique qu'a pu connaître la série sur la longueur : on ne peut pas dire que cela soit parfait sur la fin, mais par rapport au début Dat Nishiwaki a énormément progressé en parvenant à offrir un trait plus fin, moins déséquilibré, et un peu plus incisif dans les scènes d'action.

En ayant tout cela en tête, l'heure est venue d'assister à la dernière ligne droite de l'oeuvre, où le schéma reste simple. Grosso modo : Saber contre Gilgamesh, et Shiro contre Kirei Kotomine. Les scènes d'action s'avèrent plutôt honnêtes dans leur rendu et leur construction en parallèle, et il en ressort sans mal l'essentiel : le désir de Saber d'en finir pour protéger Shiro et accomplir sa longue quête même si elle sait qu'elle disparaîtra à la fin de la guerre, et la volonté de Shiro d'en finir avec l'ennemi afin de venger comme il se doit Kiritsugu et d'accomplir la destinée de celle qu'il aime, mais qu'il devra laisser partir. L'ambiance à la fois fataliste et belle a été bien renforcée par le tome précédent qui cristallisait bien les sentiments de Shiro et de Saber, et de ce fait l'atmosphère voulue par l'auteur ressort assez bien sans jamais avoir besoin de surenchérir les choses. Les principaux regrets dans ce dernier combat viendront plutôt d'une mise en avant assez sommaire d'Avalon et de l'ennemi Gilgamesh (qui en impose, mais reste finalement assez basique).

Quoi qu'il en soit, l'après-combat offre une conclusion naturellement poignante sans en faire trop, où Nishiwaki ne cède pas aux facilités larmoyantes tout en allant au bout de son histoire. On aurait peut-être aimé que l'épilogue prenne un peu plus de temps, mais il n'est pas frustrant pour autant et parvient à bien conclure les choses.

C'est sur une bonne note que s'achève Fate Stay Night, série qui fut parfois très inégale ne serait-ce que visuellement, mais où le mangaka a su s'améliorer pour offrir au bout du compte une fin plutôt belle, assez aboutie, et où l'on ressent beaucoup d'implication.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction