Fate Stay Night Vol.19 - Actualité manga
Fate Stay Night Vol.19 - Manga

Fate Stay Night Vol.19 : Critiques

Fate/Stay Night

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Avril 2016

L'heure du combat final est arrivée. Saber et Shirô s'apprêtent à gravir les marches du temple Ryûdoh, où les attendent Gilgamesh et Kirei Kotomine. Mis avant de se confronter à eux, l'occasion leur est donnée, tout en montant le long escalier, de s'interroger une dernière fois sur leur relation. Si Shirô ordonnait à Saber de faire demi-tour, peut-être trouverait-il un moyen de la sauver. Mais il sait qu'une fois en haut des marches, leur sort sera scellé, et Saber, quoi qu'il arrive, disparaîtra l'issue de l'affrontement...
Bien que bourré de bonnes intentions dans un début de tome soulignant fortement l'issue tragique qui attend la relation de Shirô avec celle qu'il aime pas dessus tout, Dat Nishiwaki en fait trop, s'étire un peu inutilement sur les doutes et questionnements de Shirô, alors qu'on les a déjà largement compris.

Quoi qu'il en soit, malgré cet étirement un brin trop prononcé, voici les choses bien préparées pour un affrontement final... qui, pour l'instant, ne passionne pas. Au-delà des dessins de l'auteur qui sont ce qu'ils sont (il s'est bien améliorée depuis les débuts de la série, mais cela reste encore trop pauvre et peu intense), Dat Nishiwaki peine à trouver le juste équilibre entre les deux combats qu'il croque en parallèle, celui opposant Saber à Gilgamesh, et l'autre confrontant Shirô à Kirei. Partageant les choses entre de l'action pure pas très dense et d'ultimes révélations arrivant de façon linéaire, l'auteur peine à trouver le juste milieu, et son rythme en pâtit quelque peu. D'autant que certaines révélations manquent d'ampleur alors qu'elles sont importantes (celles sur Kiritsugu, notamment), et que d'autres font un peu l'effet d'un pétard mouille tant on en attendait plus (en tête, les "motivations" de Kirei...).

En résulte un tome assez divertissant mais qui manque de panache avant le grand final, que l'on espère à la hauteur.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction