Family Compo - Deluxe Vol.4 : Critiques

Dans la première partie du tome, Hojo s’attarde encore et toujours sur le travestissement de Masahiko en tant que Masami. Normal, puisque le film dans lequel il joue le rôle de la jeune femme est projeté à son université. Sauf que deux spectateurs ne le prennent pas forcément dans le sens escompté par les réalisateurs, et surtout par l’acteur principal. Yoko, qui est venue voir le film malgré la rancœur qu’elle éprouve envers le jeune homme, considère la chose comme dégoûtante et conforte Masahiko dans le sentiment d’avoir perdu la jeune femme, qu’il apprécie pourtant plus que comme une simple amie ... sans se douter que ce sentiment est réciproque. De l’autre côté, Tatsumi revient à la charge et ne désespère pas de faire un jour sienne la Masami qu’il a côtoyé et de qui il est tombé amoureux. Il va jusqu’à enlever Masahiko et à le mettre devant le fait accompli ... Heureusement pour lui, ses amis volent à son secours, et il s’en sort tant bien que mal. Puis vient le temps des réconciliations avec Yoko, ainsi que quelques souvenirs émouvants de Sora et Yukari.

Mais l’auteur insiste, revenant sur cette histoire de travestissement de Masahiko, histoire d’en rajouter une couche. Ce qui n’a pour résultat que de rendre ces chapitres très lourds et légèrement répétitifs. Heureusement, le mangaka part rapidement sur un autre chemin, plus agréable, comme celui des découvertes de Masahiko à l’époque de Noël ou encore les petits soucis quotidiens de la famille dans laquelle il a atterrit depuis quelques temps. C’est alors un ton plus léger, tout en étant très sérieux quand il s’agit de Masahiko et de Shion qui s’installe pour notre plus grand plaisir. Un tome en demi-teinte, donc, assez inégal par la balance entre les chapitres lourds et redondants face à ceux qui manqueraient presque d’un peu de place pour évoluer de manière plus approfondie. On espère que l’auteur parviendra à mieux juger de cet équilibre par la suite, de peur de voir la série plonger dans la facilité et dans le désordre.
 

NiDNiM