Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 21 Mars 2012
Ça y est le lycée, c’est définitivement terminé pour Shion ! Elle et deux amies décident de partir en voyage quelques jours pour fêter cela dignement. Direction une station thermale d’onsen, où il fera bon de se prélasser dans l’eau chaude après avoir visité les environs de la région. Mais Yukari ne peut pas s’empêcher d’être inquiète, surtout au vu du caractère parfois imprévisible de sa fille qui a prêché le dangereux pour avoir l’autorisation de partir. Elle décide donc d’envoyer Masahiko sous les traits de Masami pour surveiller les trois lycéennes-étudiantes. Et heureusement qu’il était là en tant que chaperon, vu que les amies vont se retrouver confrontés à trois salauds en règle ! On apprécie dans ce tome de rester continuellement dans une même intrigue, dans une linéarité intéressante et d’avantage construite. C’est en effet l’entrée de Shion à la même université que Masahiko que l’on suivra ensuite, ainsi que sa volonté d’intégrer le club de cinéma. Ah mais, tout cela en devenant officiellement un garçon afin de « tester » les deux, redevant une fille à la maison, pour peut-être se décider enfin sur le sexe qui lui correspond le plus.
On se laisse porter par la psychologie qui guide l’envie de Shion de participer à ce club, ainsi que les manigances de Masahiko pour l’en empêcher. Ces deux parties, pertinentes, d’un même ensemble semblent encore s’attarder sur la véritable identité de Shion, une question qui ne nous intéresse même plus à force mais dont on espère une vraie réponse et pas une pirouette de la part de l’auteur. Toujours est-il que la lecture reste égale à elle-même : réussie, un peu répétitive, parfois lourde mais souvent drôle, attachante et divertissante. Une recette qui fonctionne bien et qui se termine sur un nouveau panneau de cette vie familiale quelque peu compliquée, avec Kaoru qui revient enfin dans le décor pour un sujet un peu plus sérieux que son crétin de père, du moins l’espère-t-on ... A voir la suite, qui devrait devenir un peu plus suivi et sérieux pour nous offrir une bonne fin. Jusqu’ici, le divertissement marche encore ...