Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 31 Octobre 2018
Devenue Alice d'Alice au Pays des Merveilles dans un horrifique monde de contes de fée, la jeune Aoba a vu Noah, son premier allié, mourir sous ses yeux, et dès lors c'est aussi son existence dans le monde réel qui a été complètement effacée. Un fait d'autant plus inquiétant que le drame est arrivé alors que le jeune garçon venait de réunir tous les personnages de sa zone, et que notre héroïne voit s'étendre sur ses bras de funestes ronces que seuls les "joueurs" peuvent voir. Cependant, avec l'aide de l'"administrateur" du site Fukushige, elle est parvenue à en apprendre davantage sur le fonctionnement de cet "autre monde" qui n'a rien d'un conte de fées... Comment peut-on en sortir vivant ? Y a-t-il encore une possibilité de sauver Noah ? C'est avec ces questions et d'autres interrogations en tête que l'adolescente repart dans son rôle d'Alice, où elle rencontre vite un homme tout juste arrivé et ignorant encore de quel conte il a hérité. Tout en le renseignant, Aoba doit bientôt faire face à un Peter Pan très loin d'être amical...
Bien que la lecture, sous le trait assez inspiré d'Ina Soraho, reste prenante, on ne peut pas dire que la partie sur le méchant Peter Pan soit la plus captivante: durant la première moitié du volume, celle-ci propose un adversaire lisse, exagéré et assez caricatural dans son rôle de pourriture. Heureusement, la manière dont il envisage son "pays imaginaire" est là pour faire un peu froid dans le dos, et certains autres contes restent exploités de façon intéressante, comme Urashima Tarô ou le Secret de la Grue Blanche. Et le nouvel allié temporaire d'Aoba pourrait très bien réapparaître plus tard.
C'est surtout la deuxième moitié du volume qui s'avère intéressante, en replaçant le Chaperon Rouge sur la route de notre héroïne. Si tant est qu'elle parviennent à approcher cette demoiselle un peu agressive avec son fusil, Aoba pourrait bien tirer certaines informations de celle-ci... C'est alors l'univers global qui continue de s'enrichir un peu avec quelques mystères et enjeux de plus, à commencer par ce que Noah pourrait bien être réellement devenu. Mais c'est aussi le Chaperon Rouge en personne qui y gagne: celle-ci poursuit elle-même un but précis, et elle intrigue également sur certains détails, comme le temps qu'elle a déjà passé dans ce monde de contes. Enfin, Fukushige reste, lui aussi, assez difficile à cerner par certains aspects, et on se demande aussi quel rôle jouera le nouveau personnage qu'est Wakaba, la grande soeur d'Aoba.
Au-delà de ses designs assez mignons avec visages arrondis et costumes de contes revus, Ina Soraho offre à nouveau quelques très bonnes choses dans ses décors, qui changent selon les zones (et donc selon les contes). Il en va de même pour ses réinterprétations plus lugubres de certains personnages de contes !
Bien que la lecture, sous le trait assez inspiré d'Ina Soraho, reste prenante, on ne peut pas dire que la partie sur le méchant Peter Pan soit la plus captivante: durant la première moitié du volume, celle-ci propose un adversaire lisse, exagéré et assez caricatural dans son rôle de pourriture. Heureusement, la manière dont il envisage son "pays imaginaire" est là pour faire un peu froid dans le dos, et certains autres contes restent exploités de façon intéressante, comme Urashima Tarô ou le Secret de la Grue Blanche. Et le nouvel allié temporaire d'Aoba pourrait très bien réapparaître plus tard.
C'est surtout la deuxième moitié du volume qui s'avère intéressante, en replaçant le Chaperon Rouge sur la route de notre héroïne. Si tant est qu'elle parviennent à approcher cette demoiselle un peu agressive avec son fusil, Aoba pourrait bien tirer certaines informations de celle-ci... C'est alors l'univers global qui continue de s'enrichir un peu avec quelques mystères et enjeux de plus, à commencer par ce que Noah pourrait bien être réellement devenu. Mais c'est aussi le Chaperon Rouge en personne qui y gagne: celle-ci poursuit elle-même un but précis, et elle intrigue également sur certains détails, comme le temps qu'elle a déjà passé dans ce monde de contes. Enfin, Fukushige reste, lui aussi, assez difficile à cerner par certains aspects, et on se demande aussi quel rôle jouera le nouveau personnage qu'est Wakaba, la grande soeur d'Aoba.
Au-delà de ses designs assez mignons avec visages arrondis et costumes de contes revus, Ina Soraho offre à nouveau quelques très bonnes choses dans ses décors, qui changent selon les zones (et donc selon les contes). Il en va de même pour ses réinterprétations plus lugubres de certains personnages de contes !
Entre une première moitié sympathique sans plus et une deuxième moitié beaucoup plus intrigante, la série reste plutôt sur une bonne dynamique e ton s'y immerge sans problème. A la fin de ce court tome, on trouve quelques petits chapitres bonus, ainsi que de nouvelles pages de suppléments où la mangaka continue de présenter personnages, contes et illustrations non retenues.
19/08/2020 