Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 26 Décembre 2008
« S’il vous plaît n’oubliez jamais plus … Même si vous devez vous en souvenir comme du songe d’une nuit d’été. »
La société Gotoh, dirigée par un démon ayant pris la place de son PDG, prévoie un cataclysme planétaire qui rendra à la nature ses pleins pouvoirs et permettra aux fées de réinvestir le monde des humains. Cela dans l’unique but de se venger des hommes qui ont exilé le petit peuple mystique des millénaires plus tôt. Ian ne sait pas quel est son rôle dans tout cela, mais Tokagé est de mèche avec eux et cette étrange société a fait enlever Line ; notre héros décidé donc d’intervenir et d’aller voir sur place de quoi il retourne.
Ce tome 3 peut difficilement se résumer : L’action est trop dense, l’animation omniprésente … Tout bouge dans tous les sens, les révélations pleuvent, les sentiments des personnages également … Il n’y a guère que l’intervention de Kuréha que j’ai vraiment appréciée … Le rythme invivable de l’intrigue et le caractère « décousu » du moment, soit disant culminant de la série, sont un peu durs à suivre … Ce qui rattrape un peu l’impression de désordre, c’est le destin émouvant d’Ainsel et de Kaito (quand même un peu "réchauffé" : Leur fin tombe pile poil au bon moment, tout ça tout ça ... La rapidité avec laquelle elle est racontée enlève quelque peu sa pertinence ...). Pourtant ce dernier est finalement le personnage le plus abouti et le plus intéressant à suivre : On peut certes deviner plus ou moins facilement ce qui l’attend, cependant sa gentillesse latente et la façade de froideur qu’il se construit font de lui un être entier et attachant.
Malgré l’impression bâclée que nous laisse le dernier chapitre de Fairy Cube, on en retient une certaine morale qui reste envers et contre tout dans notre esprit. Le message est un peu naïf, mais on a envie de croire l’auteur et de suivre Ian et Line, en « ouvrant notre cœur pour ne plus oublier ». Et ce volume amène toutefois une note des plus positive : le chapitre spécial, « Psycho Knocker », a le mérite de mettre en scène un Tokagé post fin « happy end » … On y retrouve, là encore, une petite leçon à retenir à travers un quotidien familier teinté de surnaturel …