Enfants de la mer (les) (Sarbacane) Vol.2 - Actualité manga
Enfants de la mer (les) (Sarbacane) Vol.2 - Manga

Enfants de la mer (les) (Sarbacane) Vol.2 : Critiques

Kaijuu no kodomo

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Août 2012

Sora a disparu, sans explications, laissant derrière lui un Umi désespéré, que Ruka a bien du mal à consoler. Mais le jeune garçon ne tarde pas à réapparaître, puis à disparaître de nouveau en compagnie d'Anglade, un homme mystérieux et ambigu, ancien élève de Jim. Ruka et Umi partent alors à sa recherche, et pendant que l'état de santé d'Umi fluctue, Ruka est témoin de certains phénomènes étranges...

Que l'on soit clair, tout le monde n'accrochera pas aux Enfants de la mer, et si certains lecteurs pouvaient déjà trouver le premier volume lent, ils seront ici encore plus décontenancés par un deuxième tome où il n'y a quasiment aucune réelle avancée, alors me^me que nous avons une nouvelle fois affaire à un pavé de 300 pages. Quant à celles et ceux qui savent qu'il faut attendre autre chose d'un manga de Daisuke Igarashi, ils seront aux anges.

Concrètement, l'histoire avance peu, ou, plutôt, avance à son rythme : ainsi en apprend-on plus sur les origines de la volonté de Jim de protéger Umi et Sora, et sur le contexte dans lequel ont grandi les deux énigmatiques enfants. Quant à Ruka, son rôle se précise doucement mais sûrement en fin de volume, après l'ouverture de nouvelles pistes autour d'un mystérieux matériau venu d'ailleurs.
Le récit se poursuit tranquillement, et sa lenteur est surtout un moyen pour l'auteur de faire ressortir ce qu'il souhaite : quelques réflexions sur l'immensité d'un univers qui nous est quasiment entièrement inconnu, une mise en relation de l'homme avec la nature où il évolue, via le lien fort de certains personnages avec la mer, la fusion avec celle-ci. Paisible, contemplatif, le récit enchaîne alors les vues sur une nature aussi apaisante qu'impressionnante et impossible à appréhender dans son immensité : plage déserte la nuit, ciel étoilé, plongée dans les profondeurs marines : Daisuke Igarashi se fait plaisir, notamment en mettant en avant nombre d'animaux fascinants et exotiques, comme une tortue, une baleine ou même un insecte.

Les Enfants de la Mer reste donc avant tout ce récit contemplatif qui pourra séduire autant que rebuter. L'histoire n'est pas oubliée, mais avance doucement, sans se brusquer, si l'on excepte des dernières pages marquant un bouleversement capital dont nous attendons impatiemment de découvrir les conséquences.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs