Embryon Road Vol.7 : Critiques

Voici donc enfin le dernier tome d'Embryon Road, la première série de l'auteur de Kamunagara. Le lecteur va enfin découvrir ce vers quoi Eugène court depuis le début. Des réponses, il y en a. Ouf, depuis le temps qu'on les attend. Et on peut dire qu'elles éclaircissent pas mal de choses comme le pourquoi du côté jungle de ce monde futuriste, ce qu'est le « séphiroth »... Le parti-pris écologiste se fait plus clair.
On retrouve bien évidemment la même chose que dans le reste de la série et même que Kamunagara : un récit nerveux, beaucoup de scènes d'action entrecoupées de phases plus intimistes, s'intéressant aux sentiments, aux doutes des personnages. Mais si on retrouve les qualités de Kamunagara on retrouve les mêmes défauts -en plus accentués, l'auteur étant alors débutant- : une certaine part de flou dans son scénario. Car si la fin est satisfaisante, on n'en reste pas moins sur notre faim sans mauvais jeu de mots. L'impression qu'il manque quelque chose, que l'auteur n'a pas exploité toutes les possibilités de sa série pour se concentrer, un peu trop, sur les scènes d'action. Là où Kamunagara se complexifiait au fil des tomes, Embryon Road reste trop superficiel.
La série est au final clairement inférieure à Kamunagara. Un titre agréable à lire, mais qui ne vas pas au bout de son potentiel. Loin d'être indispensable mais qui plaira sans aucun doute à ceux qui ont apprécié Kamunagara.

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