Elin la charmeuse de bêtes Vol.9 - Actualité manga
Elin la charmeuse de bêtes Vol.9 - Manga

Elin la charmeuse de bêtes Vol.9 : Critiques

Kemono no Sôja

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Septembre 2020

Elin n'a pas su réagir assez vite pour empêcher l'attaque de Lilan, et les conséquences sont assez terribles: pour protéger sa progéniture, l'ôjû a non seulement arraché le bras de l'homme qui l'a trop approchée, mais a aussi blessé notre héroïne Tandis qu'elle est en convalescence, la jeune femme est nourrie de regrets, et prend plus que jamais conscience des limites du "domptage" des ôjû, créatures certainement pas faites pour la domestication, quand bien même Lilan, Eku et Alu ne peuvent plus rejoindre le monde sauvage où ils ne survivraient pas. Tout en s'interrogeant sur cet état de fait ainsi que sur sa crainte de voir sa relation de confiance avec Lilan se fissurer, Elin est désormais contrainte de laisser derrière elle Kazalumu et les années heureuses qu'elle y a passées, afin de rejoindre la capitale sur sommation de Damiya. Mais ce que ce dernier lui veut risque d'être encore plus problématique que prévu...

"Ce jour-là, je sentis que les moments heureux passés là-bas appartenaient bel et bien au passé."

Après les bouleversements forts du volume précédent, c'est donc une nouvelle étape qui s'ouvre pour Elin, obligée de rejoindre la capitale, précisément pour les raisons qu'elle voulait tant éviter: Damiya, plus proche que jamais de sa nièce la nouvelle Yojeh, est bel et bien décidé à l'obliger à enseigner à d'autres éleveurs la technique de manipulation des ôjû, et il ne reculera devant rien pour cela, entre prise en otage de proches de notre héroïne, et explications étranges sur le besoin d'élever une armée d'ôjû pour faire face à l'armée de tôda d'Arhan en cas d'attaque de celui-ci. Elin voit bien que Damiya veut gérer les choses par la force en exploitant les bêtes, ce qui est évidemment à l'opposé de sa vision des choses... Seulement, peut-elle se permettre de rejeter les ordres de cet homme ? Peut-être qu'une solution pourra être trouvée, au moins temporairement, dans une affirmation en particulier: seule notre héroïne peut contrôler les ôjû, ce qui amènera une scène intéressante où notre héroïne devra prouver ses dires en "formant" un autre éleveur, pour un résultat évident, la jeune femme étant bien la seule à si bien chercher à comprendre les ôjû et à ne pas en avoir peur.

Pendant ce temps, un autre personnage avance de son côté: Ialu. Ce dernier est bien décidé à démasquer le véritable instigateur de l'assassinat de Halumiya, et se rapproche plus que jamais de la vérité... Concrètement, l'identité du vrai assassin se devinait facilement dès le tome précédent, car qui pouvait le plus profiter de la mort de l'ancienne Yojeh, de l'arrivée de la jeune nouvelle souveraine dont il est très proche, et du fait de mettre les choses sur le dos d'Arhan ? Qui plus est, ce n'est pas pour rien que le coupable en question devient clairement plus antipathique dans ce 9e tome... Cela dit, Itoe Takemoto semble avoir bien compris qu'il serait inutile de jouer la carte du suspense et n'en fait pas trop sur ce point, préférant finalement soigner les avancées, l'immersion, les personnages et aussi la relation entre Elin et Ialu.

Elin, la charmeuse de bêtes suit ici son cours avec toujours autant de réussite, la mangaka livrant une adaptation soignée et passionnée des romans de Nahoko Uehashi. A désormais deux volumes de la fin, nous devrions bientôt entrer dans la dernière ligne droite du récit, qui s'annonce tout aussi captivante, surtout sous un tel coup de crayon (ici, mention spéciale au mélange de puissance, de beauté et de terreur que peuvent dégager les ôjû).
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction