Ecole bleue (l') Vol.3 - Actualité manga

Ecole bleue (l') Vol.3 : Critiques

Gunjou Gakusha

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Mars 2016

Pour ce troisième volume d'histoires courtes, on peut dire qu'une thématique commune s'esquisse autour de l'amour mis à mal. Qu'il s'agisse, pour l'histoire la plus longue (3 chapitres), de cette princesse qui a toujours vécu enfermée en vue de son mariage arrangé avant d'être kidnappée par un brigand qui va lui faire découvrir de nouvelles choses et le goût de la liberté. De cette relation amoureuse hésitante entre Anko et Mario où la maladie et la mort risquent de s'immiscer à tout moment. De ce couple aimant et vivant une vie simple et paisible malgré leur grande différence d'âge que tout le monde ne voit pas d'un bon oeil. De l'affection qu'une jeune fille recherche auprès de son tuteur tandis que son père a toutes les peines du monde à lui montrer son amour parental. De ces anciennes étudiantes devant dire adieu dans la fête à cette bâtisse qui les a vues grandir et qu'elles ont aimées pendant de nombreuses années. Sans oublier, bien sûr, la suite du récit "Le chocolat rose", qui se poursuit au rythme d'un chapitre par tome en se présentant donc comme une sorte de fil rouge.


Au fil de ces différents récits, Aki Irie ne propose pas forcément des choses très poussées ou très originales, mais varient une nouvelle fois à merveille les ambiances. Et qu'ils soient amusants, bienveillants, paisibles, dramatiques, fatalistes, exotiques... ces différents récits restent pleinement portés par toute la verve visuelle que la mangaka affiche. Ses planches sont d'une richesse folle, à la fois détaillées et mûries par un beau travail de composition, et l'aspect enlevé continue de nous immiscer avec réussite dans les différentes atmosphères voulues.


Celles et ceux qui ont adhéré aux deux premiers volumes n'auront donc aucune raison de bouder leur plaisir, bien au contraire. A chaque histoire, Aki Irie continue de dévoiler les différentes facettes de son talent d'illustratrice et nous charme le plus facilement du monde, sitôt que l'on accepte de se laisser porter par ses visuels.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs