Ecole bleue (l') Vol.2 : Critiques

Gunjou Gakusha

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Février 2016

Après un premier volume qui offrait des récits ayant pour thème commun l'école au sens large du terme, Aki Irie propose un second volume plutôt centré sur l'amour, là aussi vu de façons très différentes, qu'il s'agisse de cette jeune demoiselle devant subir les tours un brin magiques de ses deux soeurs alors qu'elle tente de se déclarer à celui qu'elle aime, de cet amour difficile au coeur d'une histoire de pouvoir et de vengeance, de ce jeune garçon simplement amoureux de la musique même s'il ne semble n'y avoir que très peu de talent...

La fantaisie est le maître mot d'Aki Irie : aucun de ses récits ne se ressemble, chacun d'eux a une ambiance qui lui est propre, que celle-ci soit un peu romantique, un brin dramatique et sombre, plutôt douce-amère ou simplement amusante. Et dans tous les cas, l'auteur n'a aucun mal à varier les registres, car elle peut s'appuyer sur son style graphique dans la pure veine de ce que peut proposer le magazine Comic Beam. C'est personnel et en même temps très riche, que ce soit dans les silhouettes très vives et plein de charme des personnages (qui, une nouvelle fois, rappellent beaucoup la verve que Kaoru Mori, l'auteure de Bride Stories, affiche elle aussi), dans la narration enlevée bien que souvent trop rapide (histoires courtes obligent), et surtout dans les décors omniprésents et étant quasiment un personnage à part entière tant ils ont d'importance.

Les différents récits étant très courts, il ne faut pas en attendre grand-chose, y compris pour "Les dix sabres du nord", histoire en cinq chapitres qui occupe plus de la moitié du tome et qui reste classique dans son traitement et son déroulement : le roi du Royaume du Sable et mort, et son fils Titus, qui devait lui succéder, est assassiné par son jeune frère Kurt qui s'empare du pouvoir. Mais la fille de Kurt, la princesse Xenia, s’est échappée est cherchera à récupérer le trône. Mais les choses sont bien emballées et offrent un rythme qui nous capte sans problème.

Une nouvelle fois, donc, tout est question d'ambiance dans Ecole bleue. Les récits tiennent souvent sur trois fois rien et peuvent même paraître trop inconsistants pour certains, mais sont très variés et véhiculent des atmosphères diverses et réussies, bien aidées par la verve visuelle de l'auteure !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs