Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 22 Août 2019
Le catalogue des jeunes éditions Niho Niba continue de se diversifier autour de mangakas populaires de l'éditeur japonais Wani, et cet été, histoire de faire monter encore plus la température, il accueille l'un des représentants les plus en vogue du vanilla actuellement: Homunculus, qui officie dans le milieu professionnel en juillet 2009, après quelques expériences dans le doujinshi.
Deuxième manga de l'auteur, ce recueil est sorti au Japon en 2013, et regroupe sur environ 200 pages pas moins de 10 histoires (plus quelques courts bonus à la fin sur 8 pages couleurs). Vous pouvez donc le deviner: avec au maximum une vingtaine de pages chacun, chaque récit est court, trop court pour développer quelque chose qui irait très loin. Homunculus se contente donc de petites mises en place assez rapides allant jusqu'à la scène de sexe attendue, pour des récits n'allant pas forcément chercher très loin.
Toutefois, il y a des qualités évidentes dans le travail "scénaristique" de l'auteur: ses situations assez intimes et coquines où l'amour et l'entente entre les personnages priment souvent, et surtout les petites personnalités souvent assez délicieuses de ces demoiselles. Une fille beaucoup trop possessive au point de faire une vraie fixette sur celui qu'elle aime, une renfermée curieuse qui cache bien son jeu, une scientifique ultra sérieuse se laissant aller à la plage, une cousine et amourette d'enfance n'ayant jamais oublié ce qu'elle a ressenti avec son cousin, une adorable "soeur adoptive" quelque peu excentrique, deux étudiantes cachant leurs désir derrière de soi-disant expériences, des frère et soeur adoptifs cachant leur vraie relation à leur entourage en se disputant... A travers tout ceci, vus aurez aussi compris que l'auteur aime jouer sur l'inceste (vrai ou faux). Dans tous les cas, il parvient à offrir des héroïnes bourrées de charme, qui prennent la plupart du temps les devants, peuvent même être assez amusantes ou taquines... On est donc assurément sur du joli vanilla, entre douceur, complicité et pointes comiques, même si cela implique forcément que la plupart des scènes de sexe se limitent à du standard (on a bien un plan à trois, mais le reste est classique).
La principale qualité de l'artiste est toutefois à chercher dans le physique de ses héroïnes, souvent joliment formées, avec des rondeurs pleines de douceur et assez charnelles, ce qui ne les empêche pas d'être assez variées, que ce soit au niveau de leur chevelure, de leurs yeux ou de certaines expressions. Bien souvent, elles sont joliment mise en valeur dans des angles de vue et découpages assez classiques mais soignés, variés et assez riches en érotisme et en sensualité.
Niho Niba ne s'y est donc pas trompé en publiant ce sympathique recueil: le populaire Homunculus offre ici un travail plaisant dans le registre du vanilla, et on ne peut donc qu'espérer le voir à nouveau publié en rance à l'avenir. Qui plus est, l'édition française est très belle, avec un mini-poster recto verso en couleurs, auquel s'ajoutent 16 autres pages couleurs (8 au début et 8 à la fin). Le papier est de bonne qualité, l'impression aussi, et la traduction d'Isabelle Eloy fait le job.
Deuxième manga de l'auteur, ce recueil est sorti au Japon en 2013, et regroupe sur environ 200 pages pas moins de 10 histoires (plus quelques courts bonus à la fin sur 8 pages couleurs). Vous pouvez donc le deviner: avec au maximum une vingtaine de pages chacun, chaque récit est court, trop court pour développer quelque chose qui irait très loin. Homunculus se contente donc de petites mises en place assez rapides allant jusqu'à la scène de sexe attendue, pour des récits n'allant pas forcément chercher très loin.
Toutefois, il y a des qualités évidentes dans le travail "scénaristique" de l'auteur: ses situations assez intimes et coquines où l'amour et l'entente entre les personnages priment souvent, et surtout les petites personnalités souvent assez délicieuses de ces demoiselles. Une fille beaucoup trop possessive au point de faire une vraie fixette sur celui qu'elle aime, une renfermée curieuse qui cache bien son jeu, une scientifique ultra sérieuse se laissant aller à la plage, une cousine et amourette d'enfance n'ayant jamais oublié ce qu'elle a ressenti avec son cousin, une adorable "soeur adoptive" quelque peu excentrique, deux étudiantes cachant leurs désir derrière de soi-disant expériences, des frère et soeur adoptifs cachant leur vraie relation à leur entourage en se disputant... A travers tout ceci, vus aurez aussi compris que l'auteur aime jouer sur l'inceste (vrai ou faux). Dans tous les cas, il parvient à offrir des héroïnes bourrées de charme, qui prennent la plupart du temps les devants, peuvent même être assez amusantes ou taquines... On est donc assurément sur du joli vanilla, entre douceur, complicité et pointes comiques, même si cela implique forcément que la plupart des scènes de sexe se limitent à du standard (on a bien un plan à trois, mais le reste est classique).
La principale qualité de l'artiste est toutefois à chercher dans le physique de ses héroïnes, souvent joliment formées, avec des rondeurs pleines de douceur et assez charnelles, ce qui ne les empêche pas d'être assez variées, que ce soit au niveau de leur chevelure, de leurs yeux ou de certaines expressions. Bien souvent, elles sont joliment mise en valeur dans des angles de vue et découpages assez classiques mais soignés, variés et assez riches en érotisme et en sensualité.
Niho Niba ne s'y est donc pas trompé en publiant ce sympathique recueil: le populaire Homunculus offre ici un travail plaisant dans le registre du vanilla, et on ne peut donc qu'espérer le voir à nouveau publié en rance à l'avenir. Qui plus est, l'édition française est très belle, avec un mini-poster recto verso en couleurs, auquel s'ajoutent 16 autres pages couleurs (8 au début et 8 à la fin). Le papier est de bonne qualité, l'impression aussi, et la traduction d'Isabelle Eloy fait le job.
11/07/2019 