Drifters Vol.2 : Critiques

Drifters

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Avril 2012

Avec quasiment un an d’attente, voilà enfin ce second tome de Drifters, on va enfin pouvoir se faire une idée un peu plus poussée de ce que va bien pouvoir donner la série !
L’auteur est connu pour son excentricité et ses délires, on sait qu’il peut partir un peu dans tous les sens, au détriment de la cohérence du scénario, de ce fait, malgré un premier tome vraiment bluffant, on reste sur nos garde avec ce second volume.

Alors que dans le précédent volume on assistait à une avalanche de références, une véritable pluie de personnages connus de toutes les époques et tous les pays, ici il n’en reste plus que trois. On retrouve en toute logique les principaux personnages qui constituent le groupe de base des héros, mais on se demande malgré tout où sont passés tous les autres… Qu’importe, là n’est pas réellement l’intérêt. Dans ce volume l’auteur va surtout s’attacher à développer son univers : on découvre un monde de fantasy des plus classiques peuplés d’elfs, de nains, d’orcs…ici il ne faut pas chercher l’originalité. Pas plus que dans la guerre qui oppose ses créatures aux humains qui se sont emparés de leurs terres et de leurs femmes. C’est cliché, mais après tout cela constitue un bon socle de départ pour lancer la série.
Ce qui est intéressant ce sont les stratégies guerrières mises en place par les samourais venus d’une autre époque, qui sont des archers, guerriers et stratège accomplis. Ils se serviront de leurs connaissances pour aider les elfs à se rebeller et à combattre. Les affrontements sont donc ici plus stratégiques qu’autre chose et l’auteur nous surprend à mettre en scène des batailles de la sorte, on l’attendait plus bourrin. Mais rassurez vous, il y a bel et bien une bonne dose de bourrinage malgré tout : les têtes volent, les corps sont déchiquetés… On retrouve l’ambiance sombre et glauque propre à l’auteur, et c’est très bien ainsi.

On s’attendait à retrouver davantage de références mais elles s’avèrent assez peu nombreuses ; la plus marquante est celle mentionnant le fondateur de l’empire ennemi…il ne sera pas cité mais on reconnaîtra sans problème Adolphe Hitler.

L’humour barré et décalé est toujours présent, et vient parfaitement compenser cette noirceur et cette violence latente.
En fin de tome on retrouvera d’autres voyageurs du temps pour un combat encore plus dantesque que ceux qui ont précédés…mais il faudra en rester là ! En espérant de ne pas devoir attendre encore un an, mais cela semble parti pour…


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs