Dreamland Vol.8 - Actualité manga
Dreamland Vol.8 - Manga

Dreamland Vol.8 : Critiques Mojo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Juin 2012

Elvis, l'un des trois Lords du royaume de chats, est tombé face au redoutable Attila dont la force semble égaler celle d'Asmodheus, seigneur de feu... Pour épargner la vie du grand matou et lui donner une seconde existence, Eve doit faire de lui un de ses "motifs" grâce à l'art des tatouages de Crazy. Les forces s'équilibrent en vue de la féroce bataille à venir mais jusque là, Terrence s'apprête à vivre sa première nuit "d'amour" avec Lydia...

Reno le dit dans sa postface : Ce tome est celui de l'amour... du moins en partie. Au début du nouvel opus du "manfra" le plus populaire du moment, Terrence s'apprête à vivre une nuit bien mouvementée avec sa bien-aimée. La présence de Charly crée la discorde entre les deux tourtereaux, sans surprise, une dispute qui amène à leur première fois... Toutefois, la scène de sexe présente est loin d'agir comme un manga hentai : l'ambiance est à l'amour entre Terrence et Lydia, une relation qu'on est bien content de voir se développer aussi vite ! Reno évite ainsi nombre de tarres de shônen qui s'essaient à la romance et laissent tourner en rond certaines amourettes... S'en suit ensuite un passage à "Mojoland", référence au village Mojo de l'univers Zelda, lieu où se rendent tous ceux qui sont "devenus des hommes". On reconnaît là le délire totalement barré de l'auteur qui profite de la situation pour apporter son l'humour décalé, symbole de l'oeuvre.

Mais on ne rigole pas trop non plus dans ce volume puisque la belle part est faite à l'action, plus précisément à la guerre face à Attila au royaume des chats. Le volume précédent se terminait sur un drame attendu, la supposée mort d'Elvis qu'on a eu l'occasion de rencontrer quelques tomes auparavant. Grâce à une pirouette scénaristique loin d'être anodine aux shônen de baston, le matou ne meurt pas vraiment, et cela a pour but d'apporter un semblant d'équilibre à la bataille tant Attila est décrit (et illustré) comme un adversaire puissant. C'est d'ailleurs ça qui fait peur : Si nos héros commençaient déjà à défaire un antagoniste si redoutable, la cohérence des rapports de forces serait rude à gérer à l'avenir... Mais pour l'instant, il n'en est rien puisque l'adversaire d'Attila reste Jimmy, plus charismatique que jamais. L'action se focalise toutefois sur Terrence et Sabba lorsqu'un nouveau drame survient et ceux-ci font exploser leur colère... La puissance de Terrence est soudainement montrée comme démesurée, un point plutôt irritant mais finalement peu important étant donné que le monstre de puissance qu'est Attila n'en est pas affecté. S'en suit après une nouvelle pirouette scénaristique jouant en la faveur de Jimmy, là aussi sortie de nulle-part aux premiers abords, jusqu'à ce que révélation soit faite que tout soit lié au tatouage de Terrence, dont la nature est sur le point d'être révélée et laisse le volume sur un cliffhanger qui agace tant on veut connaître la suite !

Malgré quelques petits points noirs très légers comme la montée en puissance soudaine de Terrence, le titre de Reno Lemaire reste toujours maîtrisé. L'auteur parvient à utiliser de bonne manière les différentes recettes classiques du shônen notamment les power-up, arrivée de nouveaux compagnons importants, adversaires au pouvoir démesuré ou encore retournements de situation inattendus. On remarque toujours l'imagination débordante de l'auteur à créer un univers vaste et barré qui n'est pas sans rappeler celui de One Piece, un élément qui pourrait en déranger certains, mais fait tout le charme du récit. Et dans toute l'action de cet arc, rendant celui-ci plus sérieux, on ne peut que saluer la maîtrise de Reno des scènes de combats, qui deviennent de plus en plus fluides !


takato


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs