Dreamland Vol.7 : Critiques Attila

Les Lucky Star (oui, c'est comme ça que sont soudainement nommés Terrance et son groupe) ont face à eux Infiniti Midas, l'un des plus grands êtres de Dreamland. En guise d'excuse pour le désastre causé à Kazinopolis, il remet à Terrance le Goldeneye, un pupille lui permettant de voir le chemin tracé vers Edenia.

Vous pensiez que le tome précédent n'avait servit à rien et n'était là que pour proposer une aventure assez fun et décalée dans le genre d'Eiichiro Oda ? Et bien Reno Lemaire va vous surprendre, car l'issu de ce court arc va donner à donner la possibilité de se rendre à Edenia grâce au Goldeneye, un pouvoir semblant petre une pupille possédée par Terrance pour accéder au royaume caché tant convoité, rien que ça ! Seulement, pour y parvenir, ils auront besoin d'une “clef” pour leur ouvrir les portes d'Edenia, celle-ci se trouvant au royaume des chats. Un nouvel arc commence alors, plus ambitieux que ceux présentés jusqu'à présent.

Mais entre temps, l'histoire se focalise un peu sur le vrai monde, dans lequel nous faisons la connaissance de Charly, nouveau personnage présenté directement à Terrance comme un rival pour Lydia, mais aussi dans Dreamland ! Car si le lecteur a déjà oublié quel est ce personnage, l'auteur lui rafraichit rapidement la mémoire : Nous avons là le nouveau possesseur de feu, ce qui en fait un rival redoutable.

Mais rapidement, l'action se centre autour de ce nouvel arc, celui du royaume des chats, dans lequel Charly met d'abord Terrance à l'épreuve, apportant une nouvelle fois la preuve que notre héros est bien quelqu'un de spécial (comme dans tout shônen, en fait). La suite du volume se montre bien moins caricaturale pour le royaume des chats est développé avec des personnages hauts en couleur, mais aussi l'occasion de revoir un ancien personnage, celui de Jimmy ! L'action s'enchaîne alors très rapidement et pourtant de manière vraiment lisible avec la naissance de doutes à l'intérieur de Savane ainsi que l'apparition de l'ennemi de l'arc, un adversaire des plus redoutables. La tension est à son paroxysme en début de volume, rendant cette fois l'action on ne peut plus palpitante ! Après un tome 5 très maladroit et un tome 6 certes amusant et divertissant mais n'apportant pas grand chose à l'intrigue, Reno Lemaire aurait-il réuni tous les éléments pour lancer un véritable arc passionnant ? Ca semble bien partie ! Espérons que pour les scènes de combat à venir, la qualité et la fluidité du dessin suivront, tant le trait de l'auteur ne cesse de s'améliorer.

Takato