Dreamland Vol.3 - Actualité manga
Dreamland Vol.3 - Manga

Dreamland Vol.3 : Critiques Chemin(s)

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 17 Mai 2011

Les nuits s'enchainent à Dreamland, et lorsque notre trio choisi d'assister un à étrange show, Ève, jusqu'alors Rêveuse, se retrouve sur le point d'affronter sa plus grande peur...

Après deux volumes dans lesquels l'univers était installé doucement, sans que des objectifs précis ne soient fixés, voilà que ce troisième tome continue dans cette démarche, tout en y apportant une sorte de conclusion. En effet, beaucoup d'évènement durant ce volume permettent d'affirmer que l'introduction sera achevée à la fin de ce tome. Cela commence par l'épisode autour d'Ève, affrontant sa plus grande peur et devenant à son tour une voyageuse aux pouvoirs très particuliers. Notons d'ailleurs que cette séquence est on ne peut plus dérangeante, le tout tournant autour de la laideur et le dessin de Reno Lemaire, toujours entre le style franco-belge et le véritable "style manga", y est pour beaucoup. Non pas qu'il soit laid, au contraire, mais le manque de déformation du corps et de prises de risque offre certaines silhouette plus réaliste, contrastant avec les codes de la majeur partie des shônens. Au final, nous nous retrouvons avec notre bande de héros, celle que l'on rencontre dans les séries de ce genre, et on se dit que l'aventure peut désormais commencer !

Cette idée se renforce dans les chapitres qui suivent, où Terrence se découvre un véritable objectif : Celui de retrouver sa mère dans les mystérieuses contrées d'Edenia. D'ailleurs, les explications apportées sur l'existence de ce royaume sont plutôt intéressantes et cohérentes avec l'univers créer par Reno Lemaire. On peut alors penser qu'un véritable arc scénaristique commence en cette fin de volume, un arc qui bien que par son aspect on ne peut plus classique dans l'idée peur nous réserver un bon nombre de surprises. Seuls les prochains volumes nous le diront.

La recette principale de Dreamland, c'est à dire ce jonglage entre les séquences de nuits et de jours, marche encore à merveille dans ce volume. Les journées, où ne héros ne sont que de simples humains dans le monde réel, permettent principalement de développer les personnages mais aussi les relations entre ces derniers. Ainsi, le lecteur prend plaisir à suivre la relation entre Terrence et Lydia, toujours aussi ambiguë, mais plaisante. Car étant donné que l'action se situe en France et que les personnages sont par conséquent français, le lecteur peut facilement d'identifier à ces derniers et comprendre leurs réactions. Ainsi, tout n'est pas forcément surjoué comme dans nombre de séries, le réalisme est assez présent.

Notons que l'auteur trouve ses marques au niveau de son dessin. Celui-ci, bien que gardant une touche très "franco-belge", se rapproche vraiment d'un style nippon par moment, et ce mélange lui donne une véritable personnalité. Le seul regret que l'on peut avoir est la trop grande absence de décors, chose que l'on peut pardonner à l'auteur qui ne doit pas avoir autant d'assistants qu'un mangaka japonais.

Notez que ce volume se montre plus épais que les autres étant donné qu'il contient une histoire dessinée par Reno Lemaire pour la Kodansha. Celle-ci se veut plus sombre, contrastant avec l'univers de Dreamland, mais s'avère trop courte pour établir une véritable critique dessus. Car après tout, élaborer une véritable histoire en moins d'une trentaine de chapitres ne doit pas être chose évidente !


Takato


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs