Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 23 Juin 2017
Les éliminatoires départementales arrivent, et l'équipe de Kuzuryu connaît son premier adversaire : Hokushin. Le match promet d'être rythmé, car cet adversaire est réputé pour sa façon de jouer très rapide. Sur le terrain, les choses pourraient être compliquées, car Momoharu, capitaine de Kuzuryu, est sur la touche à cause de sa blessure. Et très vite dans le match, Toby est contraint de céder sa place pour préserver son genou...
Une nouvelle fois, on a droit à un tome double bien épais de presque 500 pages, et celui-ci propose deux matchs. Etant donné qu'il est difficile de parler du 2ème match qui nous est offert sans trop en dire sur le résultat de l'affrontement contre Hokushin, on se contentera de dire l'essentiel.
Le math contre Hokushin s'impose comme une étape essentiellement dans l'évolution du collectif de Kuzuryu, car l'équipe doit composer sans deux éléments incontournables, Momoharu et Toby. Mais peut-être que ce sera l'occasion pour certaines recrues de s'illustrer... Présent dans le 5 départ, Michiro saura-t-il montrer sa progression ? En entrant en jeu, Shota pourra-t-il démonter ce qu'il a dans le ventre ? Et, surtout, quid de l'évolution de Kota ? Le jeune garçon si talentueux sera-t-il capable d'enfin mettre de côté son ego pour mettre ses capacités au service du collectif ?
Une nouvelle fois, Takeshi Hinata affiche un certain talent pour croquer l'évolution et le ressenti de ses héros en plein match, même si cette fois-ci il va un peu vite en besogne. Ainsi, le cas Shota est vraiment très brièvement abordé, tout comme celle d'un Michiro qui a encore du mal à s'affirmer mais qui a clairement progressé. Par contre, l'abord de Kota est très bon, tant on sent que quelque chose a changé dans sa façon de voir les choses, et qu'il peut enfin être un membre du collectif à part entière.
Pourtant, ce qui séduit peut-être le plus est, une nouvelle fois, le soin que l'auteur apporte à l'adversaire. Takeshi Hinata aime développer les personnages des deux équipes sur le terrain, et comme toujours, cela crée une atmosphère particulièrement réaliste, tant on sent bien que chacune des deux équipes a de bonnes raisons de vouloir l'emporter. Dans Dream Team, les adversaires ne sont jamais cantonnés à ce simple rôle, c'est bien l'une des forces de la série, et ici on appréciera la mise en avant des motivations de certains joueurs, entre regrets sur certains choix et rêves inaccessibles.
"Autrefois, j'étais persuadé que les rêves finissaient toujours par se réaliser."
Tout aussi axée basket, la deuxième grande partie du volume permet de découvrir une nouvelle équipe, Fujisawa Shobu, qui a éliminé Shinjo Towa. Une nouvelle fois, au fil du match, on appréciera le soin que le mangaka veut apporter à ces nouvelles figures : Ryo Kujirai qui est peut-être l'un des 5 meilleurs pivots de la compétition, Ken Ogata l'ailier scoreur et machine à shooter à la détente impressionnante, le capitaine Ryu Fukanuma qui a peut-être des capacités bien cachées... sans oublier la séduisante Hajime Chitose, entrâineur en chef de Shobu, qui permet d'évoquer la cruauté du travail de coach où l'on peut avoir parfois l'impression que le temps va trop vite et que l'on gâche la vie des jeunes. La jeune femme semble alors particulièrement décidée à enfin aller plus loin avec ces adolescents qu'elle s'évertue en entraîner depuis plusieurs années...
Entre les deux matchs, l'auteur prend toujours autant soin de s'intéresser un peu aux tourments plus personnels et humains de ses personnages. Y a-t-il eu une évolution dans la relation entre Momoharu et Madoka ? Que ressentira Yasuhara en recroisant Tomoko ? Que fera Madoka en revoyant devant elle Arata, fille qu'elle n'aime pas mais qui l'a sans doute aidée à évoluer ? Que ressentira Kota en voyant qu'il ne pourra pas affronter sur le terrain Kazu ?
Après l'affrontement dantesque contre Shinmaruko, les matchs proposés dans ce volume apparaissent forcément moins puissants, mais cela n'empêche pas Taleshi Hinata de rester bien maître de son récit et de savoir où il va, le tout en nous passionnant toujours.
Le bémol vient plutôt de l'édition française, qui souffre de quelques erreurs. Les noms de Kuzuryu et Hokushin sont inversés sur le tableau des scores, ce qui mine de rien nuit à l'immersion car ça peut perdre un peu le lecteur. Plus loin, Kujirai est appelé Fujirai... Ce sont des petites coquilles évitables, et c'est d'autant plus dommage que la traduction reste pourtant excellente. Mais le principal problème est le retour chez l'imprimeur espagnol Black Print, qui effectue un véritable travail de cochon avec une encre qui bave beaucoup et reste sur les doigts... Il y avait pourtant du mieux depuis le tome 35-36 et le passage chez l'imprimeur Grafica Veneta, il est donc dommage de retourner chez un imprimeur aussi miteux.
Une nouvelle fois, on a droit à un tome double bien épais de presque 500 pages, et celui-ci propose deux matchs. Etant donné qu'il est difficile de parler du 2ème match qui nous est offert sans trop en dire sur le résultat de l'affrontement contre Hokushin, on se contentera de dire l'essentiel.
Le math contre Hokushin s'impose comme une étape essentiellement dans l'évolution du collectif de Kuzuryu, car l'équipe doit composer sans deux éléments incontournables, Momoharu et Toby. Mais peut-être que ce sera l'occasion pour certaines recrues de s'illustrer... Présent dans le 5 départ, Michiro saura-t-il montrer sa progression ? En entrant en jeu, Shota pourra-t-il démonter ce qu'il a dans le ventre ? Et, surtout, quid de l'évolution de Kota ? Le jeune garçon si talentueux sera-t-il capable d'enfin mettre de côté son ego pour mettre ses capacités au service du collectif ?
Une nouvelle fois, Takeshi Hinata affiche un certain talent pour croquer l'évolution et le ressenti de ses héros en plein match, même si cette fois-ci il va un peu vite en besogne. Ainsi, le cas Shota est vraiment très brièvement abordé, tout comme celle d'un Michiro qui a encore du mal à s'affirmer mais qui a clairement progressé. Par contre, l'abord de Kota est très bon, tant on sent que quelque chose a changé dans sa façon de voir les choses, et qu'il peut enfin être un membre du collectif à part entière.
Pourtant, ce qui séduit peut-être le plus est, une nouvelle fois, le soin que l'auteur apporte à l'adversaire. Takeshi Hinata aime développer les personnages des deux équipes sur le terrain, et comme toujours, cela crée une atmosphère particulièrement réaliste, tant on sent bien que chacune des deux équipes a de bonnes raisons de vouloir l'emporter. Dans Dream Team, les adversaires ne sont jamais cantonnés à ce simple rôle, c'est bien l'une des forces de la série, et ici on appréciera la mise en avant des motivations de certains joueurs, entre regrets sur certains choix et rêves inaccessibles.
"Autrefois, j'étais persuadé que les rêves finissaient toujours par se réaliser."
Tout aussi axée basket, la deuxième grande partie du volume permet de découvrir une nouvelle équipe, Fujisawa Shobu, qui a éliminé Shinjo Towa. Une nouvelle fois, au fil du match, on appréciera le soin que le mangaka veut apporter à ces nouvelles figures : Ryo Kujirai qui est peut-être l'un des 5 meilleurs pivots de la compétition, Ken Ogata l'ailier scoreur et machine à shooter à la détente impressionnante, le capitaine Ryu Fukanuma qui a peut-être des capacités bien cachées... sans oublier la séduisante Hajime Chitose, entrâineur en chef de Shobu, qui permet d'évoquer la cruauté du travail de coach où l'on peut avoir parfois l'impression que le temps va trop vite et que l'on gâche la vie des jeunes. La jeune femme semble alors particulièrement décidée à enfin aller plus loin avec ces adolescents qu'elle s'évertue en entraîner depuis plusieurs années...
Entre les deux matchs, l'auteur prend toujours autant soin de s'intéresser un peu aux tourments plus personnels et humains de ses personnages. Y a-t-il eu une évolution dans la relation entre Momoharu et Madoka ? Que ressentira Yasuhara en recroisant Tomoko ? Que fera Madoka en revoyant devant elle Arata, fille qu'elle n'aime pas mais qui l'a sans doute aidée à évoluer ? Que ressentira Kota en voyant qu'il ne pourra pas affronter sur le terrain Kazu ?
Après l'affrontement dantesque contre Shinmaruko, les matchs proposés dans ce volume apparaissent forcément moins puissants, mais cela n'empêche pas Taleshi Hinata de rester bien maître de son récit et de savoir où il va, le tout en nous passionnant toujours.
Le bémol vient plutôt de l'édition française, qui souffre de quelques erreurs. Les noms de Kuzuryu et Hokushin sont inversés sur le tableau des scores, ce qui mine de rien nuit à l'immersion car ça peut perdre un peu le lecteur. Plus loin, Kujirai est appelé Fujirai... Ce sont des petites coquilles évitables, et c'est d'autant plus dommage que la traduction reste pourtant excellente. Mais le principal problème est le retour chez l'imprimeur espagnol Black Print, qui effectue un véritable travail de cochon avec une encre qui bave beaucoup et reste sur les doigts... Il y avait pourtant du mieux depuis le tome 35-36 et le passage chez l'imprimeur Grafica Veneta, il est donc dommage de retourner chez un imprimeur aussi miteux.