Dragon dans ma cuisine (un) Vol.3 : Critiques

Daidokoro no Dragon

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Janvier 2025

Petit Lézard n'est plus petit du tout: au fil des mois, il est devenu un imposant mais toujours aussi gentil dragon, si bien que la jeune étudiante japonaise Nono ne peut plus le garder dans sa maison, et que la créature vis désormais dans la montagne, à l'abri de quasiment tout le monde. Cependant, qu'arriverait-il si l'animal devenait à être découvert par des personnes malintentionnées ?

C'est là l'un des enjeux majeurs qui s'installe dès le début de ce troisième et avant-dernier volume de la série, dès lors que Petit Lézard veut venir en aide à deux braconniers en leur faisant malheureusement plus peur qu'autre chose... et ce n'est qu'un début, car que se passerait-il si le dragon, en utilisant ses mystérieuses facultés environnementales pour protéger la forêt et Nono d'un incendie, était aperçu dans le ciel par d'autres ? Ces événements ont forcément de quoi susciter l'inquiétude de Nono: on risque de prendre Petit Lézard pour un monstre, ou de vouloir le capturer pour l'étudier ou même pour renforcer le prestige de la nation, si bien que note héroïne a de plus en plus peur de ne plus pouvoir protéger seule la créature. Alors, pourra-t-elle désormais compter sur certaines autres personnes pour ça ? On vous laisse le découvrir.

Ce que l'on peut en revanche dire sans problème, c'est que les petites péripéties de l'oeuvre restent décidément trop succinctes et simples, même pour un manga que nobi nobi! souhaiter destiner à un jeune public. Non seulement les petits rebondissements manquent beaucoup de substance, mais en plus les deux mangakas peinent un peu à faire décoller la part fantastique/folklorique de leur oeuvre: ce mythe du drak reste abordé en surface, le rôle d'Uko et Oko ainsi que des dénommés Vodnik et Mère-Grand reste très, très lisse, l'atmosphère est-européenne de l'époque ne se ressent décidément pas assez, le rendu visuel reste plutôt pauvre même s'il n'est pas du tout laid...

Restent, alors, l'attachement que l'on peut facilement ressentir envers les deux personnages centraux, entre leur désir de se protéger l'un(e) l'autre, la façon dont Petit Lézard influence Nono pour son projet de fin d'études, le rôle qu'elle doit avoir auprès de la créature selon Mère-Grand, et la perspective du départ de la jeune femme après la fin de ses études. C'est amplement suffisant pour nous maintenir accrochés à la lecture, en espérant que Riri Shimada et Miyoshifurumachi sauront tout conclure dans le prochain tome qui sera déjà le dernier. En attendant de voir ça, Un dragon dans ma cuisine reste une petite lecture ayant naturellement un certain capital-sympathie, mais qui manque de réelle personnalité alors que tous les ingrédients étaient là pour ça.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs