Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Décembre 2014
Pour célébrer l’anniversaire de son fils, un riche terrien organise un prestigieux tournoi d’arts martiaux durant lequel les challengers peuvent se qualifier pour affronter des guerriers de l’espace, en réalité des disciples de Satan déguisés. Nombre de membres de la Z-Team se joignent à la compétition comme Goha, Krilin, Yamcha, ou encore Trunks qui est revenu du futur pour rendre visite à ses amis. Mais un sinistre individu nommé Bojack, ainsi que ses sbires, prennent la place des champions à vaincre et s’apprêtent à s’emparer de la Terre. Goku étant mort, le rôle de défenseur de la planète revient à Gohan.
On ne le sait que trop, mais chaque long-métrage de Dragon Ball Z reprend une idée du manga en créant une nouvelle histoire autour, afin de générer un récit inédit, mais teinté de fan service. C’est en reprenant la confrontation entre Gohan et Cell que s’établit « Les mercenaires de l’espace » durant lequel, pour la première fois, Goku est presque absent et son fils brille comme jamais.
L’histoire en elle-même est très basique : un tournoi d’arts martiaux, de dangereux ennemis, et un combat épique durant lequel les héros devront repousser leurs limites. Bien que Gohan soit au cœur du combat, combat d’ailleurs épique bien qu’il manque la musique d’ambiance qui nous prenait aux tripes sur le support audiovisuel, on retrouve avec plaisir quelques figures souvent mises en retrait dans les films comme Yamcha, Tenshinhan, ou encore Krilin dans une certaine mesure. Cette histoire cherche à leur donner un petit rôle, ce qui, pour le fan de Dragon Ball, est un énorme plus.
L’adversaire présenté ici est complètement inédit. Bojack n’est pas l’antagoniste de Dragon Ball Z (et précisons bien le « Z », car le personnage est inédit à l’adaptation animée) le plus connu, mais il est loin d’être le plus négligé par les fans. Ce dernier vient même étoffer très légèrement la mythologie de la série et ne fait pas office d’adversaire sorti de nulle part. Pour le reste, Bojack et ses sbires restent des ennemis très classiques et manichéens, à savoir des combattants surpuissants, pas subtils pour deux sous, dont les seuls objectifs sont la soif de domination.
Dans son découpage, cet anime-comic s’en sort très bien et parvient à mettre en avant les chorégraphies les plus importantes du film. On regrette néanmoins (et ce reproche n’est pas exclusif à ce neuvième volet) certaines image un peu trop floues, on aurait apprécié un meilleur travail de restauration des visuels. Heureusement, les plus impactant ne sont pas souvent affectés par cette tare.
Le neuvième film de Dragon Ball Z est de très bonne facture, et cet anime-comic parvient à lui rendre hommage, bien que l’expérience de lecture ne soit jamais aussi grande que l’expérience visuelle du film en lui-même, la bande originale jouant un très grand rôle dans le cas présent. Mais pour les fans, cette lecture est sympathique et donne justement envie de se replonger dans le long-métrage lui-même. Gageons que ce film 9 est le dernier que nous pouvons associer à la saga des Cyborgs et de Cell, et est par conséquent le dernier de la jeunesse de Gohan. La prochaine histoire s’orientera alors vers l’ère de l’arc Boo… Plus que 4 nouvelles histoires à apprécier, puis la nouvelle saga cinématographique animée prendra le relais !
19/10/2016 