Dragon Ball Super Vol.3 - Actualité manga
Dragon Ball Super Vol.3 - Manga

Dragon Ball Super Vol.3 : Critiques Le Plan "Zéro Humain"

Dragon ball Super

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 14 Février 2018

Critique 2


Le Trunks du futur est venu une nouvelle fois chercher de l'aide dans le passé auprès de son père et de Goku pour tenter de venir à bout d'une nouvelle menace bien plus dangereuse que celle représentée en son temps par les cyborgs! 


Black Goku, un mystérieux double maléfique de Goku a presque éradiqué la race humaine, et même Trunks se trouve impuissant face à lui... Après avoir mené leur enquête, voyant même l'implication de Beerus, Goku et Végéta décident de se rendre dans le monde de Trunks pour affronter ce fameux Black Goku! 


Si les deux précédents tomes s'étaient avérés plutôt décevant avec un survol des différentes parties,  avec notamment l'impasse sur le retour de Freeza, dans ce troisième opus on ressent à nouveau le souffle épique de Dragon Ball avec un bien meilleur traitement dans la narration! En effet on n'a plus le sentiment de survoler les événements, indépendamment de toutes comparaisons avec l'anime, mais au contraire que tout est traité plus que convenablement, et si les choses vont vite, c'est pour servir la dynamique du tome sans pour autant bâcler son traitement! 


Ainsi on a le plaisir de découvrir dès les premières pages du tome un chapitre totalement inédit, pas traité dans l'animé, nous montrant l'évolution de Trunks entre sa victoire sur les cyborgs et Cell et l'arrivée de Black Goku...On assiste à son combat contre Dabla et Babidi, des événements qui bien évidemment nous parlent, mais ici traités dans la réalité de Trunks...tout ceci servant bien sûr d'introduction à la situation actuelle que vit Trunks avec sa réalité ravagée! 


Nombre d’événements vont alors suivre, on va passer des moments légers à des moments plus graves, tous les personnages étant utilisés à bon escient, chacun menant ses actions de leurs côtés avant de regrouper toutes les informations; ainsi déjà le mystère de Black Goku est levé, mais jusqu'au bout cela nous tiendra en haleine, les auteurs ayant fait assez fort sur le coup, allant chercher assez loin! 


Bien sûr, on ne peut nier que toute cette partie n'est rien d'autre qu'un immense fan service avec le retour de Mirai Trunks (Trunks du futur), mais cela permet de lui rendre ses lettres de noblesse après l'humiliation qu'il avait connue dans DBGT (bien que cette série n'existe pas!!). 


On est également obligé de relever l'énorme incohérence de sa venue à l'époque de nos héros, puisque désormais Mirai Trunks appartient à un univers alternatif et ne se trouve plus dans la même continuité temporelle, ainsi une "simple" machine à voyager dans le temps ne devrait pas permettre à nos héros de passer d'un univers à l'autre, ils devraient être projetés dans leur propre futur et non pas dans celui de Trunks...mais laissons donc de coté ces considérations que beaucoup de lecteurs ne relèveront même pas...nous ne recherchons pas des vérités scientifiques dans Dragon Ball, mais bien le frisson d'affrontements épiques entre des guerriers hors du commun! 


Et cela nous l'obtenons enfin, contrairement aux tomes précédents, dans un final dantesque nous réservant quelques surprises... On pourrait ne pas apprécier la transformation de Black en rosé, cela ne correspond à rien, mais cela permet de dissocier Goku de son jumeau maléfique (et permet de vendre de nouvelles figurines)! 


Un excellent troisième tome qui a de quoi réconcilier les amateurs de la première heure avec la saga! 


Critique 1


La version future de Trunks est revenue dans l'époque présente pour demander de l'aide à ses vieux amis. Dans son époque parallèle, un individu puissant, ressemblant comme deux gouttes d'eau à Son Gokû, sème la terreur et cherche à anéantir l'humanité. Inquiets et curieux, Gokû, Vegeta, mais aussi Kaio Shin, Beerus et Whis décident d'enquêter sur l'identité de l'agresseur, qui pourrait aussi exister dans le présent. Leurs premiers soupçons les mènent vers l'univers 10...


Après des débuts un peu difficiles, la faute aux premiers arcs totalement expédiés qui semblaient surtout faire la promotion de l'anime plutôt que de constituer un manga pouvant exister seul, Dragon Ball Super décortique l'arc Trunks du Futur. Un passage particulièrement apprécié dans la version animée et qui méritait une version manga digne de ce nom. Et à la lecture du tome, c'est un grand « ouf » que se fait le lecteur. Pas question de bousculer l'intrigue pour ne pas trop être dépassé par l'anime (à l'époque de la prépublication), Toyotaro pose son rythme et décortique le récit comme il se doit, même si on se doute que l'absence de libertés au tout départ est sûrement une consigne éditoriale.


Après une introduction alléchante par le retour de Trunks du futur et l'entrée en scène d'un tout nouvel ennemi, Gokû Black, il est temps de montrer tout ce que cet arc a dans le ventre. La première surprise vient du scénario beaucoup plus construit que de coutume dans Dragon Ball, présentant de véritables mystères qui s'appuient sur les développements de l'univers introduit dans Super, un récit qui ne cherche donc pas à miser sur les power-up à tout va et la course effrénée à la puissance. Preuve en est, toute la première phase du tome est une immense enquête sur l'identité de Gokû Black, permettant d'explorer un peu l'univers 10 et d'introduire de nouvelles divinités histoire de rendre crédible tout le concept des univers qui coexistent dans le monde. Une bonne idée donc, et un ton inhabituel charmant, car très rare dans Dragon Ball, même si en son temps l'arc Cell avait aussi posé certains mystères. Cela n'empêche pas le récit de montrer quelques défauts, des facilités scénaristiques notamment puisque les personnages parviennent à tout deviner parfois trop rapidement. Mais à côté de ça, le tome a le mérite de planter un nouvel antagoniste plus fouillé que d'habitude, un adversaire qui n'a rien d'un monstre de puissance (bien que très habile au combat), et dont l'intérêt vient de sa psychologie et de sa fourberie au combat, qui lui permettra de tenir tête à Gokû et Vegeta. Un aspect, mis en avant dans Super et qui tranche avec la banale course à la puissance, qui fait beaucoup de bien.


A côté de ça, il y a toute une manière de créer du fan-service tout en cherchant à étoffer l'univers. Le premier chapitre du tome en est un excellent exemple puisqu'il conte l'expérience de Trunks du futur dans son combat pour empêcher le retour de Boo. Un passage destiné à faire plaisir aux fans à première vue, mais qui permet aussi de justifier la montée en puissance de Trunks et certains autres aspects du scénario. Plusieurs éléments du tome iront en ce sens et tous auront leur petite utilité.


L'autre axe intéressant vient de la différence de traitement de l'arc par rapport à la version animée. Si l'anime made in Toei tirait les événements en longueur et était parfois curieux par les allers et retours temporels incessants de Gokû, Vegeta et Trunks, Toyotaro semble gérer de manière beaucoup plus fluide le scénario d'Akira Toriyama, exploitant de manière pertinente le récit tout en apportant des touches nouvelles ci et là. Au final, le manga est beaucoup plus cohérent que l'anime et ne peut être considéré comme un simple dérivé.


Enfin, après une moitié de tome assez avare en affrontements, la fin du tome revient vers ce qu'est Dragon Ball depuis bien longtemps : des affrontements à coup de techniques redoutables, avec quelques transformations qui apportent du spectaculaire. On pourra alors reprocher à l'intrigue de partir dans quelques transformations un peu faciles, une seule en fait, le tout se rattrape par sa maîtrise des pouvoirs des personnages. Les ennemis sont puissants, car ils sont intelligents et utilisent leurs dons à bon escient, ce qui rend l'affrontement vraiment plaisant à suivre. Et si côté mise en scène Toyotaro n'égale pas le Toriyama de l'époque, il nous sert quand même quelques planches impactantes, au niveau des transformations notamment. L'élève n'est pas au niveau du maître, mais il en est un héritier doué, tant sur le dessin que dans sa manière de construire son intrigue avec les éléments narratifs fournis par Toriyama.


Derniers points intéressants : les quelques bonus du tome, qui en disent un peu plus sur le type de correction qu'Akira Toriyama apporte aux planches de Toyotaro, subtiles, mais efficaces, et la traduction de Fédoua Lamodière qui fait preuve de choix malins. Parodie de Youtube, la version d'origine présente GodTube, plateforme de visionnage destinée aux dieux. Ici, cela devient Dyeutube, une sonorité différente de la version d'origine, mais totalement pertinente au regard de la musicalité par rapport à Youtube.


A l'heure où l'anime Dragon Ball Super approche de sa fin au Japon, le manga poursuit tranquillement sa publication française avec un arc prometteur, intriguant et qui explore bien l'univers mis en place dans cette nouvelle série, tout en proposant des antagonistes marquants et des affrontements visuellement plaisants. Après des débuts difficiles, le manga Dragon Ball Super devient un très bon divertissement pour les fans de la saga, une suite qui s'appuie sur le passé de la licence tout en proposant bon nombre d'éléments nouveaux.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs