Dragon Ball SD Vol.2 - Actualité manga
Dragon Ball SD Vol.2 - Manga

Dragon Ball SD Vol.2 : Critiques

Dragon Ball SD

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 11 Mars 2016

Le Tenkaichi Budokai entre dans sa phase finale, et c’est bien l’énigmatique Jackie Chun qui pose soucis à Gokû et Krilin. La finale oppose notre héros au vieillard adepte des arts martiaux, mais avec deux tels prodiges, difficile de prévoir l’issue du combat…

La réécriture du chef d’œuvre d’Akira Toriyama au format SD poursuit sa route avec un deuxième opus qui ne laisse pas le temps de respirer et qui, dans son format et son univers tout en couleur, adapte la fin du Tenkaichi Budokai et le début du long arc du Red Ribon, tout un programme donc.

Et encore une fois, difficile finalement de conseiller cette monture à un non-initié de Dragon Ball tant tous les choix sont faits par Naho Ohishi pour s’adresser au fan de la première heure et simplement lui proposer une relecture mignonne et rigolote de la saga. Le plus frappant ici est la cadence du récit, extrêmement rythmée, qui se contente d’aller à l’essentiel tout en faisant fi des passages les plus annexes de la quête de Gokû. A la fin du tome deux, nous avons atteint le septième volet de la numérotation originale et le combat contre le Red Ribon progresse sans laisser le temps de souffler. Ainsi, difficile s’apprécier les richesses de la véritable aventure de Son Gokû avec un format si rapide, le nouveau lecteur se retrouvera sans doute bien perdu si Dragon Ball SD est sa première tentative de l’univers d’Akira Toriyama.
A côté de ça, la lecture est toujours aussi plaisante et amusante. S’adapter au ton des premiers tomes pour créer une série humoristique n’est pas très difficile étant donné la légèreté du périple de Gokû et à ce stade de l’œuvre, transposer le dessin sous un format SD suffit à apporter un titre plein de fraîcheur. Ce sera sans doute très différent d’ici quelques volumes, quand l’ambiance se fera plus lourde, aussi on reste très curieux de voir sur quel ton la suite sera retranscrite, bien que le court chapitre bonus autour du film « Battle of Gods » nous donne une petite idée.

Aussi, on constate encore que l’inédit en termes de gags est destiné aux grands connaisseurs de la saga. La nouveauté humoristique joue en effet sur les clins d’œil les plus chers aux fans quand le burlesque ne se moque simplement pas des séquences absentes de l’adaptation que seuls les grands adeptes de la franchise connaissent sous le bout des doigts. Pour tout fan de Dragon Ball, ces phases d’humour sont très réussies et amusent sans aucun problème, mais il en est sûrement tout autre pour celui qui ne s’intéresse que de loin au manga de Toriyama.

La recette ne change donc pas pour Dragon Ball SD. La recette reste plaisante, la fraîcheur conservée et portée par la colorisation vive de Naho Ohishi, ce qui en fait un divertissement des plus agréables pour tout fan que Dragon Ball. Reste que par son rythme et son humour très ciblé, Dragon Ball SD reste un de ces titres à destinés aux fans acharnés de la saga signée Akira Toriyama. Mais la sauce prend encore !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs