Double Call Vol.1 - Manga

Double Call Vol.1 : Critiques

Double Call

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Septembre 2017

Série la plus longue de Hiiro Reiichi, en onze volumes, Double Call nous entraîne dans l'univers du base-ball et les amours compliquées de ses joureurs.


Hotta Sei est lanceur chez les Orioles. Plutôt doué, il se voit malgré tout systématiquement éliminé lorsqu'il fait face à Akiyoshi Joutarou, un joueur star des Mets. Plus que le sentiment de défaite, c'est de ne pas connaître la raison de ses échecs à répétition, uniquement contre lui, qui le perturbe. Il lui faut les lumières de son coéquipier, Touma Tatsumi, pour comprendre que c'est l'amour qui lui fait perdre tous ses moyens. De son côté, celui-ci supporte assez mal le comportement qu'a envers lui Sendou Yorito, un joueur nouvellement intégré à l'équipe. Que peut donc lui vouloir ce dernier ?


Ce premier volume s'ouvre sur la relation de deux personnages qui deviendront secondaires, Hotta et Akiyoshi. C'est assez original, car on a davantage l'habitude de voir l'histoire principale dériver sur d'autres personnages.


Mais ce choix est expliqué par l'auteure dans les apartés en fin de volume. Dans ceux-ci, elle raconte les origines de la série ou ses pensées. L'histoire intitulée « Deuxième mise en jeu », qui parle du fils d'Akiyoshi, Ai, et de son cousin Ryou, est le début de tout. C'est par la suite qu'elle a décidé de faire du père un personnage à part entière avec Hotta qui apparaît vite fait (une case, quoi). Ainsi est né Double Call qui est tout simplement le titre du premier chapitre.


En lui-même le titre ne fait pas forcément référence au sport dont il est question dans le manga, bien que le terme « double » appartienne au vocabulaire usité au base-ball. A moins qu'il s'agisse d'un savant jeu de mots, mais il n'y a pas vraiment d'explication.


Dans ce premier volume, il ne faut pas s'attendre à un grand étalage. Il ne s'agit véritablement que d'une mise en place. Cela est surtout dû au fait qu'on trouve sept chapitres, et seuls les trois premiers se suivent. Les autres vont de la SF à la tranche de vie, en passant par le gag où les héros sont des animaux vivants dans une forêt. Mais c'est suffisant pour donner envie d'en découvrir davantage.


Ce qui peut paraître tout de même déroutant, c'est la différence entre le dessin des couvertures et celui dans les volumes, surtout les premiers. Il se trouve que lorsque la série à eu droit à une nouvelle présentation, à priori pour un changement d'édition (Gust Comics est devenu Gush Mania) elle en était à 8 volumes et depuis le trait de l'auteure avait changé. Aussi, on se retrouve avec un dessin plus « grossier » que dans les récents, ce qui ne change pas grand-chose, car il est toujours plaisant de suivre l'évolution d'un mangaka au travers de ses séries. On peut d'ailleurs retrouver les couvertures d'origine sur la quatrième de couverture du tome correspondant.


Pas besoin d'aimer le base-ball pour apprécier ce BL, l'histoire et les personnages font le job.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs