Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 28 Décembre 2009
Tandis que Daisuke est toujours le prisonnier de la trotteuse du temps, Dark, qui a subtilisé la toile peinte par le jeune garçon, comprend que le temps est compté pour sauver l’âme de son hôte. Mais la vérité se révèle peu à peu lorsqu’on découvre que les origines du conte « Ice and Snow » sont liés à cette trotteuse. Daisuke pourra-t-il sauver la belle Freedert de cette malédiction ? Et pourra-t-il se sauver lui-même ?
Ce huitième opus de D.N.Angel apporte la conclusion à cette histoire s’écoulant déjà depuis près de deux volumes. Si l’auteur a pris quelque peu son temps jusqu’ici, les choses se précipitent dans ce souffle final, les découvertes pleuvent, tandis que le temps des héros est compté. Le conte si romantique prend une tournure autrement plus tragique, à la manière d’une pièce shakespearienne. Le sens de la narration en moins, malheureusement… tout devient si confus quand Yukiru Sugisaki se précipite !
En effet, outre cette histoire à l’intérieur du tableau, les évènements s’enchainent tout autant au dehors, avec un Hiwatari voulant sauver Daisuke à son tour, tandis que Krad cherche à profiter de l’occasion pour en finir. Les sœurs Harada se mêlent également à la partie… tout se mêle, tout s’entrechoquent, et certains passages en deviennent horriblement flous. Si seulement l’auteure avait délayé plus les péripéties (notamment dans le tome précédent, si inutile), cela suffirait à gagner en clarté. Au final, seule la conclusion nous apparaît brutalement, comme une respiration avec le tumulte. Un aboutissement très réussi au demeurant, empli d’une certaine émotion et d’une grande liberté, mais comment l’apprécier dans toute sa splendeur quand le reste est si alambiqué ? La fin ne justifie pas toujours les moyens…