Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 12 Août 2009
Le jour de la Saint White, chaque garçon doit offrir un ruban blanc à l’élue de son cœur. Niwa prend alors son courage à deux mains et décide une nouvelle fois d’avouer ses sentiments à Risa, qui le repousse à nouveau. Le désespoir s’emparant de lui, la transformation ne se déroule pas comme d’habitude et au lieu de changer d’apparence, ce sont les personnalités de Daisuke et de Dark qui s’intervertissent… que va faire le voleur ainsi réveillé, libre de ses mouvements ?
La première partie de ce troisième tome fait donc la part belle aux émois de ces jeunes collégiens, avec un côté traditionnel plutôt symbolique et touchant. Même si la narration est toujours aussi confuse, l’action n’est pas prédominante et le récit prend le temps de décrire les sentiments de chacun. Le dénouement, s’il fait preuve d’une certaine facilité, est quand même porteur d’espoir quant à la résolution du triangle amoureux qui perdure depuis le début…
Seulement voilà, alors qu’il pouvait enfin accéder au bonheur, Niwa se fait… kidnapper ! Le tout pour participer au tournage d’un spot publicitaire ou Dark serait la vedette et ou Niwa serait censé représenter son identité secrète. Le problème survient lorsque ce tournage doit se dérouler en même temps qu’un nouveau cambriolage de Dark au musée, que Hiwatari et les sœurs Harada participent également à la fête… Alors que le récit arrivait enfin à se poser, l’auteur nous frustre en repartant dans un méli-mélo d’intrigues totalement illisible, où on ne sait plus qui est qui entre Daisuke/Dark, With qui peut prendre son apparence, son père se faisant passer pour lui, et une fois de plus le vol s’effectue sans qu’on y comprenne grand-chose,… bref, cette seconde partie de tome est vraiment pénible à lire, ce qui est d’autant plus énervant que la première était pour une fois tranquille et agréable. Malgré de bonnes idées, la narration hasardeuse et le scénario incompréhensible viennent gâcher le tout.