Divine Nanami Vol.5 - Actualité manga
Divine Nanami Vol.5 - Manga

Divine Nanami Vol.5 : Critiques

Kamisama Hajimemashita

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Juillet 2012

Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Après bien des mésaventures, de doutes et de coeurs brisés, Nanami commence à s'habituer à sa nouvelle condition de déesse. Néanmoins, elle repose encore beaucoup sur la présence de Tomoé pour assumer ses fonctions. Qu'adviendrait-t-il si le temple Mikagé était d'essence divine mais sans messager ?

Après un premier passage intéressant (et aussi hilarant) à un festival pour détendre un peu les relations entre Tomoé et Mizuki, les choses sérieuses reprennent. En effet, si la vie de Nanami s'est stabilisée dans ses relations et dans son quotidien, un grand problème persiste : le temple est toujours cruellement en manque de fidèles. Pire, les gens craignent le vieux temple Mikage et le croient hantés. Atterée par cette situation, mais loin de se démonter néanmoins, la maîtresse des lieux décide d'organiser une grande fête, afin de faire honneur à la fois à son statut de déesse et aussi au dur travail de Tomoé.

Si les premiers volumes mettaient surtout en avant la difficulté des relations de Nanami, de son statut de déesse, et de ses amours, la série se refocuse sur ce qui fait son essence : le divin japonais et tout le folklore autour des temples. Loin d'être une simple histoire d'amour, la série développe maintenant encore davantage ses thèmes, tout en entretenant le même rythme et mélange qui a fait les débuts enchanteurs de la série. La force de caractère de Nanami fait plaisir à voir, jamais victime mais qui sait montrer son découragement quand la situation paraît bloquée, amoureuse mais sans non plus mettre cet amour au centre de chaque action de sa vie, c'est ce mélange d'optimisme un peu trop beau pour être vrai et de psychologie parfaitement crédible qui a su faire la différence.
Tous les rituels autour des temples, les traditions, les préparatifs, les obligations, mais surtout la beauté et le grandiose simple qui se dégage de cet aspect de la culture japonaise sont magnifiquement décrits par le trait de Julietta Suzuki, et participe encore plus à ce bonheur simple de lire un titre léger et frais, mais parfaitement maîtrisé et qui dévoile beaucoup plus de choses que ce qu'on pourrait croire au premier abord.

Au final, Divine Nanami est un titre en état d'excellence prolongée, qui ne cesse de nous montrer des nouvelles facettes, entretient ce qui fait sa sorte et se renouvelle sans cesse dans son enchaînement de situations pour ne pas lasser le lecteur, tout en restant cohérent. Une prouesse quand on y pense, et qui nous fait dire qu'on lit un titre à part, simple d'accès mais très riche de par ses personnages, sa psychologie, ses décors et sa cohérence. Bref, une série qui surprend dans le bon sens.


Sorrow


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs