Divine Nanami Vol.2 - Actualité manga
Divine Nanami Vol.2 - Manga

Divine Nanami Vol.2 : Critiques

Kamisama Hajimemashita

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Septembre 2011

L'éternelle question mystique : après un bon début, est-ce que l'auteur va plonger dans la médiocrité et le convenu, ou conserver toute sa personnalité et nous donner toujours envie d'en lire plus ? Dans le cas de ce deuxième tome de Divine Nanami, la question ne se pose même pas. Dès la première page, on se souvient pourquoi le premier volume était si plaisant. Un trait vraiment agréable, tout en douceur, épuré, où les bishônens ne sont pas de femmelettes précieux et féminisées à l'extrême, rendant la lecture agréable aussi bien pour le genre féminin (cible première) que féminin, et terriblement efficace aussi bien dans l'humour que dans les aspects plus ésotériques.
La relation entre Nanami et Tomoe évolue par petites touches subtiles, tout en douceur, oscillant entre respect, affection et germes d'amour. Avec cette différence de race (yôkai et humaine) ainsi que la relation maître/serviteur encore mal définie (qui est le maître de l'autre en réalité ?), difficile de savoir dans quelle voie l'auteure compte se lancer. Un élément qui nous pousse donc à poursuivre notre lecture avec d'autant plus de plaisir de voir leur histoire s'épanouir, quelle que soit la finalité.
La série se caractérise aussi par un dynamisme sans failles, ce qui nous fait grandement oublier les incohérences et les ficelles de l'intrigue de départ pour nous plonger avec plaisir dans cet univers. Le caractère de Nanami y est également pour beaucoup, car très crédible dans le contexte, pas cruche pour un sou, mais pas si forte non plus que pour compter entièrement sur elle-même, et surtout, qui évolue avec ses expériences. Une héroïne réellement attachante et qu'on prend plaisir à voir évoluer. D'autant plus que Tomoe commence à sortir de son cliché de bad-boy en colère pour nous montrer une part plus fragile de sa personnalité, tout en sachant rester impitoyable par moment, pour le plaisir de nos zygomatiques.

Véritable manga d'ambiance, classique sur bien des aspects mais mené d'une main experte, assurée et sincère, on se plonge volontiers dans l'univers de Divine Nanami, là où se concentre toute l'âme japonaise, c'est-à-dire dans la frontière ténue entre le profane et le sacré, entre le monde ancien et la modernité. Un titre à rapprocher du Pacte des yokaî (chez Akata également) pour son ambiance et son thème, mais dont le dynamisme de la narration et de son héroïne lui confère une personnalité propre et authentique, comparable à aucun autre. En résumé, un vrai vent de fraîcheur, dont on attend la suite avec impatience.


Sorrow


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs