Divine Nanami Vol.12 - Actualité manga
Divine Nanami Vol.12 - Manga

Divine Nanami Vol.12 : Critiques

Kamisama Hajimemashita

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Janvier 2014

Grande nouvelle pour Nanami ! La Princesse Naïade a décidé d'épouser le jeune humain Kotarô, dont elle est tombée éperdument amoureuse, et notre héroïne se réjouit alors à l'idée de célébrer tout cela dans son temple ! Mais un problème ne tarde pas à survenir, quand arrive de nulle part un autre prétendant à la main de Naïade : promis depuis son enfance à celle-ci, le prince d'un autre étang, Nishiki, est à présent prêt à l'épouser. Il est hautain, prétentieux, ne vit que pour sa personne... et il enlève Nanami en même temps que son sanctuaire pour les faire arriver chez lui !

Dans ce douzième volume, c'est une Nanami éloignée de Tomoe que vous retrouverez. Une Nanami qui, seulement accompagnée d'une servante de Nishiki nommée Aoi, devra faire face à l'égoïsme et à la prétention de ce prince d'abord très antipathique... A moins que Nanami n'arrive à révéler son bon fond ?
Nanami est ici éloignée de Tomoe, et le serviteur renard est quasiment absent du volume, ce qui pourrait décevoir bon nombre de lectrices. mais heureusement, la lecture reste très appréciable grâce à une très bonne utilisation de ses personnages

Commençons par Naïade et Kotarô, dont la relation très touchante va connaître quelques heurts. Julietta Suzuki excelle d'abord dans le focus sur ces deux personnages secondaires, qui apparaissent très attachants, de par la sincérité des sentiments de Naïade, mais également grâce au focus intérieur sur le jeune garçon, qui pensait être voué à ne jamais plaire et a trouvé là un amour pur qui le sort réellement de sa torpeur et de ses doutes. Le couple apparaît attendrissant... mais pourra-t-il survivre à la différence de statut des deux amoureux ? C'est la question que pose la mangaka : l'amour entre une yôkai et un humain est-il possible ? L'auteure met à mal de façon touchante cette idée qui trouve évidemment un écho dans la relation de Nanami avec Tomoe, et c'est avec intérêt que l'on découvrira dans le prochain tome la suite et peut-être conclusion de cette relation délicate mais poignante et tendre.

Du côté de Nanami, on retrouve une héroïne aux prises avec un Nishiki qui ne manquera pas d'irriter à plus d'une occasion ! On découvre en ce prince un personnage bourré d'orgueil, de suffisance, qui ne supporte pas que le commun de la populace l'approche, et qui croit que tout lui est dû. Dans pas mal ce séries, un tel personnage ferait un parfait méchant irritant et détestable. Pas dans Divine Nanami. Car le comportement du prince Nishiki trouve une explication logique dans l'éducation qu'il a reçue de la part de son tuteur Shiranui, et il pourrait bien changer tout naturellement en découvrant la sincérité d'une Nanami qui reste une héroïne délicieuse grâce à sa sincérité à toute épreuve et à son absence de préjugés.
En fait, Nanami est un peu comme Tohru Honda, mais aux yeux de pas mal de lecteurs elle apparaîtra moins "niaise", dirons-nous (bien que je déteste utiliser ce qualificatif pour désigner l'héroïne de Fruits Basket, qui à mes yeux ne l'est pas du tout). De par sa sincérité à toute épreuve, son caractère et son naturel avenant, elle parvient à briser les coquilles et à toucher le coeur de tous, y compris de ceux qui apparaissent d'abord totalement antipathiques. Nishiki en est ici une nouvelle preuve, et ça fait un bien fou à voir.

Le principal défaut du tome viendra de la rapidité avec laquelle Nishiki change, et certains lecteurs pourraient être déçus par le manque de présence Tomoe. Mais dans les faits, ce tome reste un bonheur à lire. Voir des personnages secondaires comme Naïade et Kotarô bien approfondis fait plaisir, et c'est le même sentiment qui doit nous animer en voyant Nanami se débrouiller si bien pour changer Nishiki, seule, sans l'aide de Tomoe, avec pour principales armes sa sincérité et son caractère... Tout son coeur, tout simplement. Le prochain volume, qui poursuivra cet arc, promet alors d'être prenant à plus d'un égard.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs