Detroit Metal City - DMC Vol.10 - Actualité manga

Detroit Metal City - DMC Vol.10 : Critiques

Detroit Metal City

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Avril 2011

Après neuf tomes de pure délire bien gras, voila que nous arrive le dernier volume de cette excellente série qui a apportée tant de fraîcheur (mais sans légèreté) aux mangas que nous étions habitués à lire!

Le nouveau venu sur la scène Métal, God, le fils caché de la légende Carls Murder, a éradiqué toute la concurrence en sapant les shows des différents groupes, et même DMC en a fais les frais ! Soichi a disparu, la boss est dans le coma, rien ne vas plus !
On retrouve ce pauvre Soichi en France où l’auteur nous dépeint dans un premier temps un Paris idéalisé, où tout est merveilleux, où les gens sont adorables…de la pure science fiction ! Et très vite Soichi se rend compte que le rêve qu’il croyait être en train de vivre se transforme en une sorte de cauchemar où tout le monde l’ignore complètement, pire encore que quand il recevait des œufs en pleine poire.
De leur coté, les autres membres de DMC, ainsi que leur fans sont au fond du gouffre, il n’y a plus aucun espoir, Krauser a bel et bien disparu…

Ces quelques chapitres qui ouvrent le tome sont assez plaisant, et semble presque annoncer un final bien triste pour le groupe, mais le meilleur reste à venir et l’ultime affront de God va réveiller les pires pulsions de Soichi qui se laisse totalement absorber par le personnage de Krauser.
Le final se joue en grande pompes devant un public absorbé par le duel ultime qui va se jouer. Et le lecteur aussi se laisse bluffer. Autant on retrouve les grands délires qui ont marqué la série et dont l’auteur est friand, autant par moment il nous ferait presque vibrer avec des moments forts où Krauser écrase tout par son charisme. On pourrait presque ressentir l’effervescence, la folie qui s’empare du public…et tous ceux qui ont déjà connu ça (la folie d’un concert de Métal où la masse d’individus se transforme en une seule entité dévouée au groupe) s’y retrouveront !

Il fallait conclure en beauté, et l’auteur s’en sort à merveille avec un ultime adversaire de taille, qui acculé, va se transformer à de multiples reprises…on voit bien sur la référence à tous ces shonens de combats, Dragon Ball le premier, où les protagonistes se transforment pour accroître leur puissance. Et que dire de la dernière « transformation » de God ? Vraiment à mourir de rire !
Même le droit de posséder la célèbre et mythique guitare ayant appartenu à Jack Ill Dark et à Carls Murder avant lui se joue ici !

Après cette folie, après que Soichi ait enfin décidé d’accepter ce personnage qui malgré ce qu’il peut penser lui apporte tant de choses, l’auteur nous propose un dernier chapitre concernant la relation entre Soichi et Yuri…il fallait bien dénouer tout ça également. Et bien là encore l’auteur nous prend à contre pied et nous offre un ultime outrage, un ultime délire qui nous permets de dire au revoir à cette grande série tellement original avec un dernier sourire (et peut être avec un peu de tristesse également).

Un excellent dernier volume pour une série qui marquera à coup sur le genre !


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs