Détective Conan Vol.61 - Manga

Détective Conan Vol.61 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Juillet 2022

Chronique 2 :

Jirokichi, l'oncle de Sonoko, n'a pas dit son dernier mot avec le Kid. Détenant de légendaires bijoux ornant une paire de mules, il prépare sa gloire en appatant le voleur magicien de la manière la plus évidente qui soit. Le jour venu, tous se demandent si le Kid arrivera à ses fins malgré un tel dispositif. Contre toute attente, son nouveau tour de passe passe défie les lois de la physique... Serait-il vraiment capable de se téléporter ? Parce que le voleur doit revenir le lendemain dérober le deuxième soulier, Conan compte bien percer sa supercherie à jour...

Les confrontations avec Kaito Kid sont toujours des moments assez attendus. Ils n'amènent pas vraiment d'avancée dans l'intrigue du voleur gentleman, mais sa capacité à constituer un rival de choix pour notre petit détective font de lui l'une des figures les plus marquantes de l'univers de Gosho Aoyama. Et avec la première intrigue de ce volume soixante-et-un, l'auteur nous propose peut-être l'un des meilleurs duels entre les deux personnages.
Pourtant, le plot demeure basique : Dans sa tentative de vol, le Kid met au point un modus operandi qui défie les lois du réalisme, et c'est en déjouant ce tour de prestidigitation que Conan va faire échouer, ou non, les plans de son adversaire. La force de cette histoire vient certainement dans la capacité de Conan à pousser le Kid dans ses dernières retranchements. Il est ici presque acculé, tandis qu'une petite dimension nouvelle est apportée à son intervention, tant il n'agit pas seul... C'est particulièrement audacieux et bien traité, même s'il faut avouer qu'on aimerait voir l'histoire du personnage évoluer. Car au rythme auquel progresse la propre série de Kaito Kid, autant dire que Conan a davantage de chance de voir sa conclusion arriver en premier.

Dans un deuxième temps, c'est avec une affaire plus classique qu'un énième camping des Detective Boys, accompagnés par le professeur Agasa, tourne au vinaigre. La victime est ici un personnage jeune, fortuné et détestable, mais toute la saveur de l'enquête vient de sa capacité à évoluer dans l'espace, proposer un stratagème du meurtrier extrêmement tiré par les cheveux, et de reposer aussi sur quelques réactions ronchonne du personnage de Haibara dont le caractère permet toujours des interventions savoureuses. Seulement, on sent un poil que la difficulté de la traduction rend les échanges entre Conan et Ai moins fluides, aussi les sautes d'humour de l'ex scientifique ne se justifient pas toujours.

Avec l'affaire suivante, dernière intrigue complète du volume, le personnage de Subaru Okiya confirme qu'il sera récurrent en plus d'être un véritable rival pour Shinichi/Conan. Par une histoire de message codé, notre petit détective est en compétition avec le jeune adulte pour résoudre un message SOS. Le mystère de ce nouveau personnage nous intéresse forcément plus que l'enquête en elle-même, mais le récit parvient à lui donner plus de dimension et à entretenir une énigme de taille : Est-ce que ce fameux Subaru est Bourbon, le membre de l'Organisation dangereux pointé du doigt par Rena ? Les tomes suivants auront très certainement le loisir de traiter cette intrigue.

Enfin, l'opus se clôt avec une affaire de meurtre qui a pour particularité de graviter autour du cercle intime d'Azusa, la serveuse du Café Poirot où aime se rendre Kogoro. Tout reste à élucider dans cette enquête qui nous tient en haleine sur un simple élément : Notre non-envie de voir le frère de la jeune femme être rendu coupable de cet homicide.

Chronique 1 :


Ce volume commence fort avec une première partie dédiée à Kaito Kid, l'insaisissable. Divers protagonistes chargés de sa capture nous pondent des stratagèmes tous plus loufoques les uns que les autres, pour finalement s'achever sur un tour de magie des plus basique...
Bref, après une alléchante introduction, la déception se joint à la lecture, mais c'est sans compter sur les talents d'inventivité de Gosho Aoyama et de ses assistants qui - sûrement une première pour le titre - échaffaudent une histoire avec un otage et aucun meurtre ! Il faudra toutefois la cohabitation de Conan et de Okiya - un espion peut être à la solde des hommes en noir - pour mener à bien la découverte de la victime, les talents de Ran permettant la découverte sur le terrain.

Une fois de plus, un tome qui se lit en plusieurs fois, compte tenu de la densité des dialogues, et qui à son habitude, n'apporte quasiment aucune avancée significative dans l'histoire en elle même...


daigoro


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs