Détective Conan Vol.6 - Actualité manga
Détective Conan Vol.6 - Manga

Détective Conan Vol.6 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 02 Octobre 2014

Critique 1


Ce volume reprend là où le précédent s'était achevé: Conan vient de trouver le repère des hommes en noir, prêt à leur faire face afin de leur subtiliser leur poison rajeunissant. Mais rien ne va se dérouler comme il l'avait prévu. Une conclusion riche en surprises pour une intrigue qui nous présente deux nouveaux personnages importants de la mythologie du titre.


Après cette entrée en matière, le tome commence vraiment avec de nouvelles intrigues. Kogoro Mouri a été embauché par le riche industriel Denjiro Maru afin d'enquêter sur les infidélités de sa femme. Mais le client est retrouvé mort dans l'annexe de sa demeure, a priori assassiné au terme d'un violent duel au sabre qui a laissé la pièce dans un triste état. Trois personnes devaient le rencontrer dans la journée, sans compter Mouri, et le meurtrier est l'un d'entre eux. Mais aucun ne dispose d'un alibi clair à fournir à la police, l'enquête s'annonçant particulièrement difficile.


De retour à l'école, Conan est embrigadé de force par ses camarades dans leur nouveau club: la bande des Detective Boys. Leur première mission, consistant à retrouver un chat disparu, les amène à découvrir un cadavre dans la baignoire d'une maison. Mais à l'arrivée de la police, le corps a mystérieusement disparu et les fouilles ne donnent rien. Seuls les deux frères habitant la maison ont pu le dissimuler, mais comment s'y sont-ils pris ? Alors que leur parole est mise en doute par le commissaire Maigret, les Detective Boys vont devoir laver leur réputation et confondre les meurtriers.


Pour terminer, Conan, Ran et Kogoro tombent sur une nouvelle affaire de meurtre alors qu'ils célébraient la fête du printemps du département de Saitama. Une personne rencontrée au cours de la fête, le romancier Norikazu Sasai, est suspecté du meurtre de son rival et ami Satoru Imatake avec qui il partageait une chambre à l'hôtel. Les circonstances de l'affaire tout comme son propre comportement démontrent sa culpabilité de manière évidente, mais une photo prise lors de la fête lui fournit un alibi indiscutable à l'heure du meurtre. Conan tente de comprendre l'astuce derrière cette photo qui n'aurait normalement jamais dû exister.


Trois nouvelles intrigues policières disposant chacune de leur propre histoire et dont le principal point commun est de reposer sur une astuce employée par le coupable pour parvenir à ses fins. Cette astuce est généralement simple en soi, mais néanmoins efficace puisqu'elle parvient à truquer complètement les cartes de l'affaire, rendant les choses beaucoup plus complexes qu'elles ne le sont en réalité et pouvant reposer aussi bien sur de la logique pure que sur une manipulation psychologique subtile. Comprendre l'astuce du coupable permet généralement de résoudre l'ensemble de l'affaire, révélant en même temps son identité (qui est de toute façon connue d'entrée de jeu dans deux des cas). Ainsi les enjeux ne sont pas forcément particulièrement complexes, mais la narration et le sens de la mise en scène de Gosho Aoyama font leur effet, rendant la lecture accrocheuse en dépit de quelques longueurs. Et l'auteur poursuit également sur sa tendance, amorcée avec le volume précédent, de fournir des dessins beaucoup plus riches et détaillés que dans les premiers tomes de la série, rendant le tout encore plus plaisant à suivre. A noter toutefois qu'il faudra attendre, le volume suivant pour découvrir le dénouement de la dernière affaire, mais le lecteur a déjà tous les éléments en main pour la résoudre et elle n'est pas trop compliquée si on prête attention aux détails.


Un bon tome dans l'ensemble, bien qu'assez classique si on le prend sur l'ensemble de la série. Mais, dans le contexte de l'époque, il témoignait de la volonté de Gosho Aoyama de renouveler l'univers de son titre avec des intrigues plus sombres et des affaires plus travaillées dans leur narration. Pas un must de la série donc, mais un volume toujours plaisant à suivre, simple, intéressant et divertissant.




Critique 2


La filature de Conan tourne mal, et les deux membres de "l'organisation" le découvrent. L'identité des trois individus nous est révélée, et celle-ci est surprenante !

Avec l'enquête démarrée en fin de volume précédent, on s'attendait à ce que l'intrigue avance, ou du moins à ce que l'auteur nous donne quelques bribes d'informations concernant "l'organisation". Il n'en sera rien, l'identité des mystérieux individus n'étant pas celle à laquelle on s'attendait, mais s'avère tout de même bien surprenante ! Ainsi, les deux nouveaux personnages apparaissant face à nous semblent appartenir à la catégorie des secondaires mais contrairement à ces nombreuses figures apparues lors des enquêtes classiques, on s'attend à les revoir à l'avenir, et à plusieurs reprises !

Dans la suite de ce tome, deux enquêtes nous sont narrées, et une troisième est presque achevée. Encore une fois, celles-ci n'ont aucun lien avec l'intrigue principale et les méthodes des tueurs ne sont pas des plus compliquées. Ainsi, le lecteur peut toujours se mettre dans la peau du détective et tenter de deviner la supercherie de chaque affaire, Gosho Aoyama nous permettant cela en nous indiquant tous les indices nécessaires. Lecteur passif ou actif, à vous de voir et dans le second cas, faire preuve de jugeote est indispensable !
Les enquêtes se suivent donc volontiers, même si elles ne font pas avancer le scénario, tant les astuces des meurtriers sont bien trouvées, particulièrement dans l'affaire de la disparition du cadavre. Et concernant le dernier meurtre du volume, le report de la résolution de l'enquête au volume 7 est bel et bien une invitation à résoudre l'affaire soi-même, étant donné que toutes les cartes sont données pour remettre en place les pièces du puzzle à la fin de cet opus !

En définitive, hormis les petites surprises du début de volume, ce tome 7 s'avère très classique. La sauce prend encore, car les enquêtes sont suffisamment simples tout en étant bien pensées pour qu'on s'y implique, ce qui ne sera pas forcément le cas par la suite tant Gosho Aoyama élaborera des astuces de plus en plus complexe... En fait, le seul point noir que ce volume, et le sera jusqu'à la fin de la série, sont peut-être les "Detective Boys", présents pour apporter une touche enfantine à l'intrigue, mais s'avèrent terriblement agaçant !




Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
GlassHeart
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs