Détective Conan Vol.38 - Actualité manga
Détective Conan Vol.38 - Manga

Détective Conan Vol.38 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 03 Avril 2020

Conan a réussi à se faire passer pour Itakura, le programmeur informatique pourtant décédé, afin de donnez rendez-vous à Vodka de l'Organisation, et potentiellement le coincer. Mais son périple avec le professeur Agasa ne se déroule pas comme prévu : leur voiture tombe en panne, et le couple qui les ramasse en chemin s'avèrent être des cambrioleurs traqués par la police. Dans ces conditions, Conan arrivera-t-il à temps pour le rendez-vous ?

Le volume précédent était arrivé à remettre sur les devants de scène les fameux hommes en noir, de manière surprenante, afin de peut-être permettre à Conan de se rapprocher de ses ennemis jurés. Il y avait donc de quoi espérer un arc un peu plus touffu qu'à l'accoutumée, mais Gosho Aoyama en décide autrement. C'est donc la petite déception de ce début de 38e opus : le rendez-vous est assez vite bouclé, sans rien nous apprendre, mais revoir en scène Vodka et le charismatique (et effrayant) Gin reste un plaisir difficilement dissimulable. Aussi, difficile de ne pas soupçonner l'auteur d'avoir de la suite dans les idées, notamment dans ses mises en avant répétées de l'intrigant Shuichi Akai...

Passé cette mini déception, c'est un volume classique dans la forme qui nous est offert. Au programme, trois affaires variées, si différentes que chacune s'apprécie pour ses qualités. Un vol dans un appartement, un meurtre qui nous mène dans le monde du catch, et l'enlèvement de Heiji et Kazuha... Des idées nouvelles derrière ces trois enquêtes bien distinctes, donc, qui garantissent une lecture qui n'est jamais répétitive.

Aussi, les changements dans les directions de ces affaires amènent logiquement des ambiances totalement différentes, comme souvent dans la série. On apprécie par exemple l'enquête un peu plus naïve dans cet appartement où Ayumi doit récupérer une panoplie de poupées japonaises traditionnelles, tandis que l'assassinat dans les couloirs de catcheurs fait découvrir un horizon nouveau pour donner du punch à une intrigue plus formelle, quand l'histoire du rapt de nos deux compères d'Osaka joue clairement dans l'intensité et dans le mystère. Car c'est parce que le focus se fait davantage sur Heiji, l'une des victimes, que sur Conan et son avancée dans l'enquête, que le tout se révèle très astucieux dans son déroulement.

Alors, on le comprend assez vite, l'intrigue centrale ne progresse que peu, malgré quelques micro indices distillés ci et là, certains ayant même pris du temps bien des années plus tard, pour ne pas dire très récemment. Pourtant, Gosho Aoyama nous offre un tome très réussi, efficace dans ses enquêtes, et qui parvient à bien se renouveler. On s'en contente sans sourciller... même s'il faut reconnaître qu'on aimerait revoir des intrigues ambitieuses autour des hommes en noir. Patience, cela viendra au moment voulu.
    

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs