Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 27 Février 2020
C'est l'événement à Okinawa : Heiji Hattori doit se confronter à Kogoro Môri dans un duel d'enquête qui fait parler de lui. Mais pendant que Kogoro profite de quelques verres, Heiji, accompagné par Conan, Kazuha, Ran et toute une fine équipe, se rende sur l'île de Funaurajima, où doit se dérouler la compétition. Là, le corps d'un homme est découvert, tandis qu'une des personnes présente avec le groupe, Taira, est elle aussi retrouvée décédée. Il semblerait que tout ce duel cache une affaire particulièrement complexe...
Sur les quatre premier chapitre de ce tome, c'est toute l'affaire autour de l'île de Funaurajima qui trouve sa conclusion. Une enquête qui s'annonçait déjà comme complexe, ce qui ne manque pas. Tandis qu'un certain danger plane, celui d'un tueur susceptible d'agir à tout instant, c'est bien tout l'aspect compliqué de l'investigation qu'on apprécie. Impossible de deviner le fin de mot de l'histoire, mais le meurtre et ses motifs se révèlent suffisamment fouillés pour qu'un bon suspense soit entretenu jusqu'au bout. Une affaire classique, certes, mais qui tient en haleine, s'appuyant aussi sur la présence du charismatique Heiji.
Pourtant, le plus intéressant n'a lieu qu'après cette enquête. Tandis que le défilé de l'équipage phare de football a lieu, Mitsuhiko se fait voler son appareil photo, et une bombe explose au cœur du centre ville. En réalité, Gosho Aoyama lance un arc autour de deux affaires, et nous mène volontairement sur de fausses pistes pour développer une quête dont l'intensité va crescendo, jusqu'à nous laisser sur une forte note de suspense sur la dernière page. En terme d'efficacité, on a là un arc particulièrement brillant, et qui développe une ampleur assez différente par rapport aux enquêtes classiques.
Outre cela, c'est le potentiel couple formé par les inspecteurs Takagi et Satô qui est mis en avant, preuve que l'auteur continue d'étoffer ses personnages à bon rythme. Le tout est assez classique, et s'appuie notamment sur une part du passé de l'inspectrice qui est dévoilé, mais apporte une touche dramatique bienvenue. On sent que les choses avancent entre les deux concernés, une relation qui progresse ici sur une affaire qui va se révéler dangereuse. L'ensemble est joliment construit, avec une bonne mise en avant de Takagi qui peut, enfin, mettre de côté son rôle de comique de service, pour montrer une assurance plus que bienvenue.
Alors, bien que ce 36e tome ne concerne aucunement les hommes en noir, cela ne l'empêche pas de se montrer particulièrement prenant, ce via une affaire bien bâtie et un arc un poil plus ambitieux autour de la police et d'un poseur de bombes. Il est toujours aussi surprenant de voir que Gosho Aoyama parvienne à se renouveler, même à l'approche des quarante tomes. En tout cas, avec un tel cliffhanger en guise de fin de volume, mieux vaut avoir le tome 37 sous la main lors de la lecture.
Sur les quatre premier chapitre de ce tome, c'est toute l'affaire autour de l'île de Funaurajima qui trouve sa conclusion. Une enquête qui s'annonçait déjà comme complexe, ce qui ne manque pas. Tandis qu'un certain danger plane, celui d'un tueur susceptible d'agir à tout instant, c'est bien tout l'aspect compliqué de l'investigation qu'on apprécie. Impossible de deviner le fin de mot de l'histoire, mais le meurtre et ses motifs se révèlent suffisamment fouillés pour qu'un bon suspense soit entretenu jusqu'au bout. Une affaire classique, certes, mais qui tient en haleine, s'appuyant aussi sur la présence du charismatique Heiji.
Pourtant, le plus intéressant n'a lieu qu'après cette enquête. Tandis que le défilé de l'équipage phare de football a lieu, Mitsuhiko se fait voler son appareil photo, et une bombe explose au cœur du centre ville. En réalité, Gosho Aoyama lance un arc autour de deux affaires, et nous mène volontairement sur de fausses pistes pour développer une quête dont l'intensité va crescendo, jusqu'à nous laisser sur une forte note de suspense sur la dernière page. En terme d'efficacité, on a là un arc particulièrement brillant, et qui développe une ampleur assez différente par rapport aux enquêtes classiques.
Outre cela, c'est le potentiel couple formé par les inspecteurs Takagi et Satô qui est mis en avant, preuve que l'auteur continue d'étoffer ses personnages à bon rythme. Le tout est assez classique, et s'appuie notamment sur une part du passé de l'inspectrice qui est dévoilé, mais apporte une touche dramatique bienvenue. On sent que les choses avancent entre les deux concernés, une relation qui progresse ici sur une affaire qui va se révéler dangereuse. L'ensemble est joliment construit, avec une bonne mise en avant de Takagi qui peut, enfin, mettre de côté son rôle de comique de service, pour montrer une assurance plus que bienvenue.
Alors, bien que ce 36e tome ne concerne aucunement les hommes en noir, cela ne l'empêche pas de se montrer particulièrement prenant, ce via une affaire bien bâtie et un arc un poil plus ambitieux autour de la police et d'un poseur de bombes. Il est toujours aussi surprenant de voir que Gosho Aoyama parvienne à se renouveler, même à l'approche des quarante tomes. En tout cas, avec un tel cliffhanger en guise de fin de volume, mieux vaut avoir le tome 37 sous la main lors de la lecture.
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