Desperate Housecat & Co Vol.3 - Manga

Desperate Housecat & Co Vol.3 : Critiques

Yotabanashi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Juin 2017

Dans le gag-manga choral de Rie Arai, les nombreux personnages, parfois très farfelus, continuent de faire des leurs ! L'irrésistible et si sexy chatte Deneuve continue d'observer la vacuité humaine tout en gagatisant sur son beau gosse, le pigeon Pitchou continue d'envahir beaucoup trop la vie sentimentale de la malheureuse Sasami, le niais Yûka continue d'en faire voir de toutes les couleurs à sa belle-mère psychorigide, le beau kappa continue de séduire tout le monde grâce à sa grosse... "beauté", le maître de la mignonne Kiki continue de passer pour ce qu'il n'est pas... 


Vous l'aurez compris, avec ce troisième volume, Rie Arai ne change pas le moins du monde sa recette faite de petits chapitres eux-mêmes divisés en sous-chapitres consacrés à tels ou tels individus. On reste dans du pur manga à gags : si vous n'avez pas aimé les deux premiers tomes, celui-ci ne vous fera pas changer d'avis, et si vous vous êtes bien amusés sur les précédents volumes il n'y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas avec ce troisième rejeton.


Car elle a beau s'appuyer essentiellement sur des personnages récurrents et parfois sur le même type de gags, Arai parvient encore à renouveler ses situations, quand ce n'est pas tout simplement le côté "running gag" qui prête à sourire. La mangaka n'est pas toujours tendre avec certains personnages qui ont tendance à bien morfler (pauvre Sasami...), et continue d'en profiter pour parfois exploiter à sa sauce certaines petites tares des comportements humains. Et au beau milieu de cette galerie de personnages récurrents, l'artiste continue d'immiscer quelques nouveaux visages, que ceux-ci soient simplement les héros d'un instant, ou qu'ils soient visiblement destinés à devenir à leur tour récurrents. Méfiez-vous, car la peur a un nouveau visage !


Les petits mots de l'autrice, de son éditrice ou d'autres personnes restent également amusants, et la traduction de Yuko K. s'avère toujours aussi inspirée pour faire ressortir l'humour.


Shôjo assez unique dans son genre en France, Desperate Housecat & Co reste une lecture très fun, amusante et assez inventive, qui se déguste encore mieux à petites doses.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction