Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 23 Septembre 2009
Un dernier tome qui sent la fin prématurée de la série.
Sunabo-zu en est pratiquement totalement absent et le récit fait l’ellipse sur 3 années de conflits armés entre les oasis du sud et de l’est. L’histoire suit Kosuna, devenue à son tour mercenaire à part entière et efflanquée d’un disciple, Mitsuru, aussi naif qu’elle l’était au début de la série.
Chacun a du faire le choix d’un camp et sunabo-zu a trahi ces comparses d’hier. La guerre destructrice engendre des pertes civiles et toujours plus de violence. Poussant certains civiles a prendre les armes pour venger leur famille. C’est le cas de Narumi, l’éventreur menant une sordide guerre de tranchées contre l’oasis du sud.
Si on sourit parfois c’est d’un sourire crispé devant les tortures psychologiques que fait subir Amagumo à ses prisonniers ou dans les attitudes de Kosuna, qui n’a encore que 17 ans mais joue les chefs et impose le respect (elle essaye du moins) au coté de hordes de brutes aveuglées par le sang.
De l’action musclée au service d’un univers qui a su trouver sa façon de se démarquer. Il est dommage que la série ait tardé à adopter une ligne de conduite claire, hésitant trop souvent entre comédie sous la ceinture et action avec des personnages pas particulièrement attachants.
La fin est ouverte mais l’histoire s’arrête en plein doute sur le devenir des personnages et du programme des soldats hurons.