Dengeki Daisy Vol.6 : Critiques

« Toi, tu pues le lait ! C’est bizarre ! T’as même pas de seins ! »

Kyousuke Motomi continue à nous faire patienter avant le moment fatidique, celui que l’on attend : l’aveu. Mais quel aveu ? Car en effet, il tourne l’histoire dans tous les sens, de manière à ce que plusieurs nœuds apparaissent, mais ne soient pas encore résolus. La relation à la fois douce et électrique entre Teru et Kurosaki ne devrait peut-être pas aller plus loin. Ce jeu de qui craquera le premier nous enveloppe dans un délicieux engourdissement, au sein duquel on ne veut pas se relever. Mais cette situation donne naissance à des envies contradictoires, car d’un côté l’on veut voir nos deux amoureux succomber à leurs sentiments, et de l’autre, leurs non dits nous semblent plus adorables que tous les baisers qu’ils pourraient se donner. Ça n’est que très rarement que l’on pense à une issue sombre, celle qui hante chaque jour Kurosaki.

Les péripéties qui se déroulent sont une fois de plus haletantes, et surtout, imprévisibles. Jamais jusqu’à maintenant on ne devine les actions du volume prochain en fermant un tome. C’est d’ailleurs une des choses qui fait de ce shôjo son originalité, et qui nous tient en alerte chaque instant. Malgré tous ses secrets, l’auteur nous met l’eau à la bouche en nous dévoilant discrètement une partie du visage d’Akira, ce si mystérieux Akira…
Enfin, notons que l’humour est on ne peut présent ici, dans tous les contextes. Kurosaki et Teru s’insultent toujours avec la même ferveur pour notre plus grand plaisir. Le comique, associé à la romance et au danger ajoute un piquant propre à « Dengeki Daisy » : une recette judicieuse qui nous accroc dès la première page.

lovehina