Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 01 Avril 2022
Gyomei Himejima, Muichiro Tokito, et les frères Genya et Sanemi Shinazugawa ont vaincu Kokushibo, la première Lune supérieure, mais contre un lourd tribu. Malgré le chagrin, l'heure n'est pas aux lamentations car le plus dangereux des démons reste à abattre : Muzan. Le temps presse afin de débusquer l'ennemi avant que le sacrifice de Tamayo ne soit vain. Mais quand les premiers pourfendeurs parviennent à débusquer le démon originel, la forteresse infinie se transforme en une véritable boucherie...
Un cap a été atteint dans la série. Outre le fait que les 20 volumes soient maintenant dépassés et qu'il ne reste que deux opus, après celui-ci, avant la conclusion de Demon Slayer, l'intégralité des Lunes supérieures est maintenant vaincue, exception faite de Nakime, la lune au biwa, a priori inoffensive, mais qui donne du mal à Kanroji et Iguro. Le combat final contre Muzan celui qui nous est promis depuis le deuxième tome de la série, est donc inévitable. Et parce que l'antagoniste a toujours été présenté comme un monstre de puissance quasiment intouchable, nous faire ressentir le danger qu'il symbolise était un impératif dans cet opus qui entame le climax de l'œuvre de Koyoharu Gotôge.
Et effectivement, Muzan est un concentré de force et de violence, et c'est par des scènes lourdes en pertes que ce danger nous est montré, outre un nouveau design de l'ennemi lui conférant une double aura monstrueuse et charismatique. Dès lors, tout le volume entame une escalade dans la surenchère, les survivants parmi les Piliers entrant en scène pour se frotter à l'ennemi originel, tandis que la mangaka semble prendre un malin plaisir à nourrir l'ambiance désespérée de cet affrontement décisif qui quitte le lieu de la forteresse infinie pour se déplacer vers le monde des humains.
Si tous les personnages ne sont pas encore réuni dans ce combat dantesque, l'union des Piliers encore vivants constitue indéniablement un moment fort, en parallèle au ton sans espoir de la bataille, et tandis que les sacrifices se font toujours plus nombreux. A ceci s'ajoute un compte à rebours qui créé un enjeu supplémentaire et qui a du sens : Face à un tel adversaire, l'idée n'est pas de le vaincre mais de le retenir jusqu'à ce que le soleil s'empare de lui.
Muzan est un adversaire hors normes, décrit pas lui-même comme un « cataclysme », une comparaison qui fait sens tout en s'opposant à l'humanisation exercée par l'autrice depuis les débuts de la série. Car s'il y a bien un adversaire qui ne répond plus aux émotions humaines tant il est rongé par l'égocentrisme, c'est bien le démon originel.
Et bien que l'intensité soient aussi crescendo que le désespoir des personnages, le récit trouve le temps de se poser sur son dernier quart. La pirouette est un peu simple, mais elle permet de se pencher un peu plus sur l'un des derniers mystères restant du scénario, à savoir le détenteur du souffle initial. Pour Tanjiro, qui découvre sa potentielle affinité avec le pourfendeur d'autrefois, la clé de la victoire contre Muzan pourrait être là. Il faut dire que ce développement n'est pas sorti du chapeau, puisque c'est lors de l'arc du quartier des plaisirs que l'indice sur l'unique individu apte à rivaliser avec Muzan fut dévoilé.
Si l'arc reste dans un déroulement assez classique, l'évolution de la bataille finale n'en demeure pas fois très satisfaisante, tant le désespoir imprègne l'affrontement et que Muzan démontre habilement sa surpuissance. Il reste désormais deux tomes avant la conclusion du manga, deux volumes qui devront clore le combat tout en amenant les dernières révélations. On reste alors confiant, un tel programme étant largement honorable dans ce temps imparti.
Un cap a été atteint dans la série. Outre le fait que les 20 volumes soient maintenant dépassés et qu'il ne reste que deux opus, après celui-ci, avant la conclusion de Demon Slayer, l'intégralité des Lunes supérieures est maintenant vaincue, exception faite de Nakime, la lune au biwa, a priori inoffensive, mais qui donne du mal à Kanroji et Iguro. Le combat final contre Muzan celui qui nous est promis depuis le deuxième tome de la série, est donc inévitable. Et parce que l'antagoniste a toujours été présenté comme un monstre de puissance quasiment intouchable, nous faire ressentir le danger qu'il symbolise était un impératif dans cet opus qui entame le climax de l'œuvre de Koyoharu Gotôge.
Et effectivement, Muzan est un concentré de force et de violence, et c'est par des scènes lourdes en pertes que ce danger nous est montré, outre un nouveau design de l'ennemi lui conférant une double aura monstrueuse et charismatique. Dès lors, tout le volume entame une escalade dans la surenchère, les survivants parmi les Piliers entrant en scène pour se frotter à l'ennemi originel, tandis que la mangaka semble prendre un malin plaisir à nourrir l'ambiance désespérée de cet affrontement décisif qui quitte le lieu de la forteresse infinie pour se déplacer vers le monde des humains.
Si tous les personnages ne sont pas encore réuni dans ce combat dantesque, l'union des Piliers encore vivants constitue indéniablement un moment fort, en parallèle au ton sans espoir de la bataille, et tandis que les sacrifices se font toujours plus nombreux. A ceci s'ajoute un compte à rebours qui créé un enjeu supplémentaire et qui a du sens : Face à un tel adversaire, l'idée n'est pas de le vaincre mais de le retenir jusqu'à ce que le soleil s'empare de lui.
Muzan est un adversaire hors normes, décrit pas lui-même comme un « cataclysme », une comparaison qui fait sens tout en s'opposant à l'humanisation exercée par l'autrice depuis les débuts de la série. Car s'il y a bien un adversaire qui ne répond plus aux émotions humaines tant il est rongé par l'égocentrisme, c'est bien le démon originel.
Et bien que l'intensité soient aussi crescendo que le désespoir des personnages, le récit trouve le temps de se poser sur son dernier quart. La pirouette est un peu simple, mais elle permet de se pencher un peu plus sur l'un des derniers mystères restant du scénario, à savoir le détenteur du souffle initial. Pour Tanjiro, qui découvre sa potentielle affinité avec le pourfendeur d'autrefois, la clé de la victoire contre Muzan pourrait être là. Il faut dire que ce développement n'est pas sorti du chapeau, puisque c'est lors de l'arc du quartier des plaisirs que l'indice sur l'unique individu apte à rivaliser avec Muzan fut dévoilé.
Si l'arc reste dans un déroulement assez classique, l'évolution de la bataille finale n'en demeure pas fois très satisfaisante, tant le désespoir imprègne l'affrontement et que Muzan démontre habilement sa surpuissance. Il reste désormais deux tomes avant la conclusion du manga, deux volumes qui devront clore le combat tout en amenant les dernières révélations. On reste alors confiant, un tel programme étant largement honorable dans ce temps imparti.