Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 08 Octobre 2021
Au fil de 5 nouveaux chapitres, ce sont 4 nouveaux moments de vie en rapport avec l'aquarium abyssal de Magmell qui nous attendent dans ce sixième volume.
On commence par un chapitre mettant en avant le pêcheur Shinya un jour où il s'ennuie, une tempête empêchant toute sortie en mer depuis plusieurs jours. Croisant Kotaro en plein achat d'un livre expliquant comment photographier les poissons, il finit par l'accompagner jusqu'à l'aquarium, et voit défiler devant ses yeux un monde qu'il ne connaissait pas encore: celui où les poissons, avant qu'ils ne soient pêchés, nagent librement. Le jeune pêcheur est toutefois intrigué par un poisson peu commun qui, alors qu'il a tout l'espace pour nager, préfère rester quasiment immobile. Car après tout, les créatures abyssales ont, elles aussi, des modes de vie bien différents les unes des autres.
Le deuxième chapitre est marqué par la visite d'un groupe d'idoles à l'aquarium pour un tournage, sur demande de leur leader Marina qui adore les poissons. Mais l'une des autres idoles, Yume, n'a jamais osé dire aux autres qu'elle a la phobie des poissons... Mais dans ce cadre de l'aquarium qui l'effraie tant, la jeune fille pourrait bien faire un grand pas en avant, que ce soit grâce au directeur Minato via un comparatif astucieux entre poissons et groupe d'idoles, ou à travers la confrontation de l'adolescente à une créature qui aurait pourtant pu symboliser toutes ses craintes: la si peu populaire araignée de mer, qui aura ici de jolies vertus.
On retrouve ensuite le jeune enfant passionné de poissons Mahiro qui, alors qu'il vient de réussir son examen, se retrouve troublé par sa découverte du sentiment amoureux envers une fille bien plus âgée que lui, Aoba, avec qui il a entamé un lien épistolaire bienveillant. Ne sachant que faire, le jeune garçon se trouve en Shizuka une conseillère de choix pour faire face à cet amour impossible, avec, à la clé, une jolie petite mise en valeur de l'aquarium en tant que lieu où se ressourcer et où passer du temps avec les êtres en qui l'on tient.
Enfin, les deux derniers chapitres viennent former un récit un peu plus long mettant à l'honneur Lan, l'apprenti cuisinier du restaurant. Alors que, depuis quelque temps, le jeune homme s'est accaparé toute l'attention de la petite Nagisa, voici que fillette, après avoir surpris une conversation sur la nourriture, se met à le bouder, en le trouvant méchant de tuer des poissons pour les manger. Par extension, l'idée même de cuisiner du poisson dans un aquarium pourrait aussi sembler cruel aux yeux de plus d'une personne, et tout ceci pousse forcément le jeune cuisinier à s'interroger sur le rapport particulier qu'il entretient avec les poissons. Avec l'aide de Kotaor entre autres, il cherchera alors à faire comprendre aux visiteurs, par le biais de représentations culinaires, sa façon de voir son travail et sa passion, avec à la clé des idées essentielles sur le respect dû aux êtres vivants qui finissent dans notre assiette, et sur l'amour que le cuisinier leur porte en tâchant de ne gâcher absolument rien de la vie que ces poissons nous donnent. En filigranes, c'est également la petite Nagisa qui évolue, en comprenant mieux, auprès de son père, la logique de la chaîne alimentaire en observant un poisson en manger un autre dans un aquarium. Enfin, l'occasion est également belle ici pour laisser entrevoir quelques nouveaux détails sur ce que Nagisa représente pour son père le directeur, lui qui a perdu si jeune sa précieuse épouse.
Bien sûr, Kiyomi Sugishita, à chaque nouveau récit, n'oublie aucunement de continuer à présenter de nouvelles créatures abyssales. Et le tout nous offre alors un tome aussi séduisant que les précédents.
On commence par un chapitre mettant en avant le pêcheur Shinya un jour où il s'ennuie, une tempête empêchant toute sortie en mer depuis plusieurs jours. Croisant Kotaro en plein achat d'un livre expliquant comment photographier les poissons, il finit par l'accompagner jusqu'à l'aquarium, et voit défiler devant ses yeux un monde qu'il ne connaissait pas encore: celui où les poissons, avant qu'ils ne soient pêchés, nagent librement. Le jeune pêcheur est toutefois intrigué par un poisson peu commun qui, alors qu'il a tout l'espace pour nager, préfère rester quasiment immobile. Car après tout, les créatures abyssales ont, elles aussi, des modes de vie bien différents les unes des autres.
Le deuxième chapitre est marqué par la visite d'un groupe d'idoles à l'aquarium pour un tournage, sur demande de leur leader Marina qui adore les poissons. Mais l'une des autres idoles, Yume, n'a jamais osé dire aux autres qu'elle a la phobie des poissons... Mais dans ce cadre de l'aquarium qui l'effraie tant, la jeune fille pourrait bien faire un grand pas en avant, que ce soit grâce au directeur Minato via un comparatif astucieux entre poissons et groupe d'idoles, ou à travers la confrontation de l'adolescente à une créature qui aurait pourtant pu symboliser toutes ses craintes: la si peu populaire araignée de mer, qui aura ici de jolies vertus.
On retrouve ensuite le jeune enfant passionné de poissons Mahiro qui, alors qu'il vient de réussir son examen, se retrouve troublé par sa découverte du sentiment amoureux envers une fille bien plus âgée que lui, Aoba, avec qui il a entamé un lien épistolaire bienveillant. Ne sachant que faire, le jeune garçon se trouve en Shizuka une conseillère de choix pour faire face à cet amour impossible, avec, à la clé, une jolie petite mise en valeur de l'aquarium en tant que lieu où se ressourcer et où passer du temps avec les êtres en qui l'on tient.
Enfin, les deux derniers chapitres viennent former un récit un peu plus long mettant à l'honneur Lan, l'apprenti cuisinier du restaurant. Alors que, depuis quelque temps, le jeune homme s'est accaparé toute l'attention de la petite Nagisa, voici que fillette, après avoir surpris une conversation sur la nourriture, se met à le bouder, en le trouvant méchant de tuer des poissons pour les manger. Par extension, l'idée même de cuisiner du poisson dans un aquarium pourrait aussi sembler cruel aux yeux de plus d'une personne, et tout ceci pousse forcément le jeune cuisinier à s'interroger sur le rapport particulier qu'il entretient avec les poissons. Avec l'aide de Kotaor entre autres, il cherchera alors à faire comprendre aux visiteurs, par le biais de représentations culinaires, sa façon de voir son travail et sa passion, avec à la clé des idées essentielles sur le respect dû aux êtres vivants qui finissent dans notre assiette, et sur l'amour que le cuisinier leur porte en tâchant de ne gâcher absolument rien de la vie que ces poissons nous donnent. En filigranes, c'est également la petite Nagisa qui évolue, en comprenant mieux, auprès de son père, la logique de la chaîne alimentaire en observant un poisson en manger un autre dans un aquarium. Enfin, l'occasion est également belle ici pour laisser entrevoir quelques nouveaux détails sur ce que Nagisa représente pour son père le directeur, lui qui a perdu si jeune sa précieuse épouse.
Bien sûr, Kiyomi Sugishita, à chaque nouveau récit, n'oublie aucunement de continuer à présenter de nouvelles créatures abyssales. Et le tout nous offre alors un tome aussi séduisant que les précédents.
04/11/2022 
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