Deathtopia Vol.7 : Critiques

Abasourdi, Kô vient de découvrir à la télévision que la maison de ses parents vient de brûler, que des corps grièvement brûlés y ont été retrouvés... et qu'il serait mort dans le drame. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un coup monté d'UD, mais face à la situation, le jeune homme, malgré les réserves de ses trois partenaires, ne peut que se décider à se rendre sur place pour voir ce qu'il en est... et peut-être trouver des indices. Il découvre le malheur qui s'est abattu sur la demeure familiale où il a tant de souvenirs, chose que le mangaka Yoshinobu Yamada parvient à très bien rendre, même brièvement. Mais un piège pourrait bien se refermer... à moins qu'il ne reçoive une aide inattendue.

Avant-dernier volume pour Deathtopia, et comme on pouvait s'y attendre pour une série de ce genre, il s'agit avant tout du tome des révélations. Face aux nouveaux événements, Kô et ses trois coéquipières décident de prendre les devants pour démêler le vrai du faux, comprendre les projets d'UD et les arrêter... et cela ne se fera pas sans moments d'infiltration, d'action et d'autres révélations. Car comme on l'avait déjà facilement deviné au vu des indices, les desseins d'UD sont étroitement liés à Kô et aux trois filles, et ce que le jeune homme va découvrir tout au long du volume risque fort de le déstabiliser. Ses véritables origines, sa mère et le rôle qu'elle a... sont quelques-uns des éléments dont il prend enfin connaissance, en même temps que le lecteur, pour un résultat assez bien huilé et qui parvient à accentuer toujours plus la tension.

Le résultat est un tome qui se lit tout seul et qui est facilement prenant pour une bonne petite série B de ce genre... me^me s'il y a, comme souvent dans l'oeuvre, quelques facilités et petits moments plus lourds. Toujours agréable à l'oeil sous le dessins charmant de l'auteur, le côté un peu ecchi n'est toutefois pas toujours bien amené, et certaines petites scènes entre les filles qui se chamaillent pourraient me^me sembler un peu bêtes. On se demande aussi pourquoi le petit flashback sur Maya arrive maintenant, à cet instant précis, sans réelle raison ni préparation. Bien sur, on est content que la jolie blonde ait droit, comme ses deux compagnes, à un petit focus, mais il tombe comme un cheveu sur la soupe, et donne l'impression que le mangaka ne savait pas à quel moment le balancer.

A désormais un tome de sa conclusion, Deathtopia reste donc le bon petit divertissement que l'on a globalement connu jusqu'à présent. C'est perfectible, mais l'auteur a à coeur de bien amener vers la fin de son récit, et offre notamment des révélations qui font le job, avant un final que l'on espère à la hauteur.