Dear brother Vol.2 : Critiques

Dear brother

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Février 2015

Il aura fallu attendre quinze ans pour que Momo retrouve ses frères. Les voilà vivants ensemble et partager les petits tracas du quotidien. Mais Sôgo ne veut pas que sa sœur reste célibataire trop longtemps. Son objectif : la marier le plus vite possible ! Cependant, Momo reste troublée par le faux baiser de Sôgo. Ces sentiments qu’elles éprouvent ne sont pas ceux d’une sœur pour son frère. Soudainement, la mère adoptive d’Aoba fait surface et veut qu’il rentre à la maison…


Nous savons peu de choses sur les familles adoptives des frères de Momo. Pour la première fois, nous allons donc découvrir la mère d’Aoba qui souhaite son retour à la maison. Mais ce dernier agit un peu comme un petit garçon et préféra la fuite plutôt que l’affrontement. Ce sera l’occasion pour Momo de fuir également et surtout fuir la présence de son frère Sôgo. En effet, elle est troublée par ce qu’elle ressent, mais également peinée de voir l’acharnement de son frère à ce qu’elle se marie. Finalement, tout ce qu’elle souhaite c’est de profiter de ses frères et non pas vivre une vie de couple loin d’eux.


Maki Enjoji aborde également la relation qu’avait chacun des frères avec leur mère à travers l’anniversaire du jour de sa mort. Ce sera l’occasion de voir que Sôgo agit bizarrement, car ce dernier préféra s’y recueillir seul. Mais un événement fâcheux se produira, entraînant la panique dans le cœur de Momo. Même si elle clame haut et fort qu’elle est leur sœur et en particulier celle de Sôgo, Momo se rend compte petit à petit que ce qu’elle éprouve pour lui n’est pas un sentiment fraternel. Ce qu’elle ressent pour lui est interdit de par leur lien. L’auteur ne se limite pas qu’à nous montrer le point de vue de Momo, elle nous sert également les sentiments de Sôgo par des passages centrés sur lui. Nous voyons un homme déchiré entre ses propres sentiments et son rôle de frère qui lui tient tant à cœur.


Nous nous rendons compte de la souffrance qu’ils peuvent l’un et l’autre ressentir. Même si le chemin qu’emprunte Maki Enjoji est sans surprise, la manière dont elle arrive à nous émouvoir sur les sentiments interdits est d’une belle délicatesse et tristesse.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs