Deadman Wonderland Vol.4 - Actualité manga

Deadman Wonderland Vol.4 : Critiques

Deadman Wonderland

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Février 2011

Nagi est bien décidé à faire rentrer Ganta au sein de Scar Chain, et ce en l'incluant d'office dans la mission que les membres de cette organisation de révolté se sont donnés: faire tomber Deadman Wonderland et retrouver leur liberté ! Pour cela, un plan est mis en place: l'heure de l'inspection annuelle de la prison par les fonctionnaires de l'Etat est arrivée, et pendant une semaine, Tamaki devra mettre en veilleuse les combats au sein de la prison pour ne pas éveiller les soupçons et faire croire que son établissement est on ne peut plus conforme aux normes. Ainsi, le Scar Chain veut profiter du calme apparent pendant cette semaine pour faire parvenir aux membres du gouvernement une clé USB renfermant des informations compromettantes sur la prison. Mais entre un robot cracheur d'acide et les terribles croque-morts capables de neutraliser leurs pouvoirs, la petite bande risque bien de vite déchanter...

Cette mission fera tout l'enjeu du volume. Bien décidés à parvenir à leurs fins, les membres de Scar Chain se mettent rapidement en route, mais les ennuis ne tardent pas à arriver, puisque les croque-morts, au sujet desquels nous en apprenons un peu plus, sont là pour contrecarrer leurs plans, et notamment une nouvelle ennemie qui vient renforcer encore un peu plus la palette déjà très conséquente de personnages complètement tarés. Ici, il s'agira d'une petite fille de même pas 10 ans, élevée depuis toujours pour devenir une véritable psychopathe en puissance, ses camarades de classe en ayant fait les frais. Le camp des ennemis n'est évidemment pas le seul à se voir agrandi de quelques personnages, puisque certains membres du Scar Chain sont eux aussi présentés un peu plus en détails. Ici, on regrettera fortement le fait que le rythme effréné du manga ne permette pas une mise en place réellement conséquente des nouveaux protagonistes, mais malgré tout, certains d'entre eux, comme Karako, parviennent à tirer leur épingle du jeu.
Entre quelques informations, notamment sur les raisons pour lesquelles Nagi et Karako souhaitent tant retrouver leur liberté, raisons tendant à confirmer que les plus inhumains ne sont pas les prisonniers, c'est donc principalement l'action qui domine le volume, et une nouvelle fois, celle-ci est menée sans temps morts. Le tout va vite, très vite, voire malheureusement trop vite par moments, et de ce fait, quelques éléments en viennent à manquer cruellement d'impact ou de crédibilité, comme le fait que Nagi ne se pose pas vraiment de questions sur la présence d'une petite fille dans la prison quand il la rencontre pour la première. De même, le style graphique, s'il reste techniquement excellent, dynamique, expressif et toujours pourvu d'une bonne pincée de gore, souffre régulièrement de ce rythme soutenu: certains rebondissements ne sont pas suffisamment posés, ce qui donne l'impression que le récit part régulièrement dans tous les sens.

Pendant une bonne partie du volume, on reste donc sur un schéma d'action assez classique, parfois un peu bancal, mais globalement bien mené et rendu tendu et malsain par le style des auteurs. Finalement, c'est la conclusion de tout ceci qui intéresse le plus, conclusion qui, une nouvelle fois, passe par Shiro, qui va à nouveau surprendre tout le monde de par le geste insensé qu'elle commettra. Un geste qui fera rentrer Ganta dans une folie furieuse... Mais si la jeune fille avait fait ça pour mieux le protéger ? Toujours dotée de sa personnalité en deux temps, Shiro reste le personnage le plus intrigant de la série.

En somme, on reste ici sur un schéma d'action classique, mais doté d'un renversement ne faisant que confirmer le mystère de certains personnages et assombrissant encore un peu plus le récit en montrant que la tâche de nos héros semble sans issue, d'autant qu'à la fin du tome, le destin réservé à Nagi semble bien sombre et cruel. Un peu plus classique que ses prédécesseurs, ce quatrième volume confirme néanmoins la place de Deadman Wonderland en tant que shônen unique dans son style, violent, malsain et bourré de personnalités complètement ravagées.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs