Dark Air Vol.5 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 04 Décembre 2012

Le combat contre la team Sonic Boom est une catastrophe : battue à plates coutures par le redoutable et charismatique Steve Vai, Shenando est laissée pour morte, séparée de ses compagnons. Mais Melloz reste persuadé qu'elle n'est pas morte. Après une discussion houleuse où le jeune magicien impose son point de vue, la team de Mustaine décide de se faire discrète pendant un mois, dans l'espoir de voir revenir Shenando, histoire d'éviter d'être remarquée par un peuple qui sait désormais qu'un deuxième grand magicien existe. Mais évidemment, rien ne se passera comme prévu pour Melloz, Mustaine et Forest...
De son côté, Shenando a été recueillie et soignée par de vieilles connaissances qui vont la confronter à son statut de princesse...

Partagé entre ces deux axes, ce cinquième volume développe avant tout, dans ses débuts, la convalescence de Shenando, grièvement blessée et qui aura fort à faire pour revenir au meilleur de sa forme... si cela est seulement possible. C'est l'occasion de voir arriver un nouveau personnage qui aura sûrement son importance par la suite et qui s'avère déjà bien campé, tandis que se dévoile un peu plus le statut critique de la Reine face au pouvoir de Zappa. Et au final, c'est également la détermination de la jeune femme qui en ressort grandie.

Pendant ce temps, Melloz et les autres sont amenés à rencontrer un membre de Memento Mori, organisation secrète d'anciens magiciens vouant leur vie à la recherche, et souhaitant contrer Zappa... Mais ce groupuscule, emmené par la vénéneuse Melody Barnes, est-il seulement fiable ? Ses membres et nos héros ont des intérêts communs, mais la soif de recherche de Memento Mori pourrait mettre en péril Melloz...
Park Min-Seo nous propose de découvrir ce groupe fort intéressant, enrichit habilement son récit avec de nouveaux personnages, de nouvelles forces qui en imposent rapidement, et soudainement, quand on ne s'y attend pas forcément, tout s'emballe, avec la véritable entrée en scène, tant attendue, de l'homme se cachant derrière le Dark Air et de ses quatre redoutables sbires.

C'est certain, l'auteur a un don pour la mise en scène, et celle-ci compense largement les dessins parfois un peu vides. De par son physique ténébreux et son entrée en scène soudaine et tendue, Zappa en impose d'emblée, tout comme ses fidèles sujets. S'engage alors un combat où les ennemis épatent de par leur puissance et leur classe tout en retenue. On reste assez estomaqué par ce premier grand face à face entre nos héros et leur plus grand ennemi, d'autant que rien n'annonçait vraiment tous ces événements.

Plus que jamais, Dark Air tient donc en haleine. Les personnages sont des monstres de charisme, l'intrigue s'enrichit encore, les choses bougent sans cesse et s'emballent quand il faut... Petit à petit, la série s'impose comme une vraie réussite de la fantasy, et la suite s'annonce encore meilleure.

Koiwai

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction