Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 15 Décembre 2020
Toujours (plus ou moins) à la recherche de son frère, Kei s'est parfaitement acclimaté à l'Islande, auprès de son grand-père Jacques, et au gré de rencontres comme celle de la superbe Lilja, jeune fille avec qui il a toutefois une relation plutôt conflictuelle. Et à présent, c'est au tour de son ami d'enfance Kiyoshi de venir en ces terres islandaises, pour retrouver notre héros le temps d'un séjour. Et nul doute qu'au fil de la poignée de jours passée sur place, ce jeune garçon, otaku un peu maladroit et timide, va voir son horizon s'élargir grandement, au fil des nombreuses richesses qu'il va pouvoir découvrir en compagnie de Kei...
On peut largement affirmer que, hormis le temps de quelques pages éparses dans le dernier tiers de ce deuxième volume ou la chose est tout juste entretenue, la petite intrigue sur la recherche du frère de Kei est aux abonnés absents dans ces 230 nouvelle sages, où Aki Irie préfère largement nous faire découvrir un peu plus en détails certaines facettes de cette Islande qui l'a tant fascinée. Et pour cela, la mangaka opte pour un schéma simple, où notre héros Kei va servir en quelque sorte de guide touristique à Kiyoshi, avec à la clé beaucoup de belles choses à retenir.
Bien sûr, la mangaka ne peut occulter certains éléments bien connus, comme l'imposante église luthérienne Hallgrimskirkja à Reykjavik ou les renommés geysers (même si elle ne met pas en image le plus connu). mais la mangaka se plaît aussi à nous faire découvrir, en même temps que Kiyoshi, nombre de recoins parfois moins connus, et elle n'est jamais avare en informations et en anecdotes, par exemple sur la hauteur du soleil dans le ciel islandais, sur les raisons faisant que le sol est peu fertile, sur l'impact des courants marins, sur le rôle des plaques tectoniques et la situation particulière du pays par rapport à celles-ci... Bien souvent, l'autrice aborde les choses sous des angles astucieux, un peu éloignés des simples cartes postales, e ton la sent évidemment d'autant plus fascinée par ces contrées islandaise qu'elle les met toujours superbement en images, notamment dans leur immensité, dans leur part sauvage et indomptable, tout en rappelant bien que sur ces terres les hommes et êtres vivants de manière générale sont tout petits et doivent s'adapter. La mangaka évoque également avec intérêt la place plus importante que le gouvernement accorde au tourisme depuis déjà plusieurs années, tout en soulignant l'importance de gérer ce tourisme pour ne pas dénaturer l'unicité de ces terres et de sa nature si unique.
Si l'on se régale à quasiment chaque planche dans les paysages urbains et surtout naturels d'Irie, dont l'ampleur et la profondeur son impeccables, l'autrice n'oublie pas non plus d'aborder un petit peu plus ses personnages, surtout ici, bien sûr, l'amitié de Kei et Kiyoshi ainsi que son origine, le don toujours aussi étonnant de notre héros pour communiquer avec les appareils, son sentiment qu'il est fait pour vivre en Islande (son caractère semblant d'ailleurs souvent être en adéquation avec le tempérament sauvage de la nature islandaise)... sans oublier les nouvelles apparitions plus que séduisantes de la caractérielle Lilja !
Si l'histoire n'avance pas d'un pas ici, ce n'est donc pas pour autant que l'on s'ennuie au fil de ce deuxième opus toujours magnifique visuellement, et nous proposant une sorte de petit guide touristique made in Aki Irie, parfois hors des sentiers battus.
On peut largement affirmer que, hormis le temps de quelques pages éparses dans le dernier tiers de ce deuxième volume ou la chose est tout juste entretenue, la petite intrigue sur la recherche du frère de Kei est aux abonnés absents dans ces 230 nouvelle sages, où Aki Irie préfère largement nous faire découvrir un peu plus en détails certaines facettes de cette Islande qui l'a tant fascinée. Et pour cela, la mangaka opte pour un schéma simple, où notre héros Kei va servir en quelque sorte de guide touristique à Kiyoshi, avec à la clé beaucoup de belles choses à retenir.
Bien sûr, la mangaka ne peut occulter certains éléments bien connus, comme l'imposante église luthérienne Hallgrimskirkja à Reykjavik ou les renommés geysers (même si elle ne met pas en image le plus connu). mais la mangaka se plaît aussi à nous faire découvrir, en même temps que Kiyoshi, nombre de recoins parfois moins connus, et elle n'est jamais avare en informations et en anecdotes, par exemple sur la hauteur du soleil dans le ciel islandais, sur les raisons faisant que le sol est peu fertile, sur l'impact des courants marins, sur le rôle des plaques tectoniques et la situation particulière du pays par rapport à celles-ci... Bien souvent, l'autrice aborde les choses sous des angles astucieux, un peu éloignés des simples cartes postales, e ton la sent évidemment d'autant plus fascinée par ces contrées islandaise qu'elle les met toujours superbement en images, notamment dans leur immensité, dans leur part sauvage et indomptable, tout en rappelant bien que sur ces terres les hommes et êtres vivants de manière générale sont tout petits et doivent s'adapter. La mangaka évoque également avec intérêt la place plus importante que le gouvernement accorde au tourisme depuis déjà plusieurs années, tout en soulignant l'importance de gérer ce tourisme pour ne pas dénaturer l'unicité de ces terres et de sa nature si unique.
Si l'on se régale à quasiment chaque planche dans les paysages urbains et surtout naturels d'Irie, dont l'ampleur et la profondeur son impeccables, l'autrice n'oublie pas non plus d'aborder un petit peu plus ses personnages, surtout ici, bien sûr, l'amitié de Kei et Kiyoshi ainsi que son origine, le don toujours aussi étonnant de notre héros pour communiquer avec les appareils, son sentiment qu'il est fait pour vivre en Islande (son caractère semblant d'ailleurs souvent être en adéquation avec le tempérament sauvage de la nature islandaise)... sans oublier les nouvelles apparitions plus que séduisantes de la caractérielle Lilja !
Si l'histoire n'avance pas d'un pas ici, ce n'est donc pas pour autant que l'on s'ennuie au fil de ce deuxième opus toujours magnifique visuellement, et nous proposant une sorte de petit guide touristique made in Aki Irie, parfois hors des sentiers battus.
27/12/2023 