Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 15 Février 2010
Heito est enfin seul face à Ardor. Le combat fait rage, rendu toujours aussi dynamique et palpitant grâce au coup de crayon brut et sans concessions de Hideyuki Yonehara, mais également grâce aux rebondissements qui s'y déroulent. Car si Heito a d'abord le dessus grâce à ses bras en alliage métallique résistant aux deux lames nanotechnologiques de son ennemi, Ardor va par la suite dévoiler son ultime arme, capable de trancher les membres de notre héros. A son tour poussé dans ses derniers retranchements, Heito va alors devoir trouver une ultime astuce pour venir à bout de son ennemi. Tout ceci, bien entendu, sous l'oeil de Swallow, qui reste bien discret dans ce tome, mais aussi de Yoshiko... qui est simplement complètement inutile.
L'acte 3 de la vengeance de Heito se termine un peu avant la moitié du tome, et le quatrième acte peut donc se lever. Heito arrive dans la ville-forteresse de KeepDeep pour éliminer Rempart, le maître de la ville. Une fois sur place, il tombe nez à nez avec Aran, un ami d'enfance. Les deux hommes se remémorent les bons moments, mais le bon accueil d'Aran se transforme en froideur quand Heito lui avoue qu'il est là pour tuer Rempart. En effet, Aran travaille sous les ordres de Rempart et lui voue une confiance aveugle... Quelle voie choisira Aran, partagé entre son amitié pour Heito et son désir de grimper des échelons auprès de Rempart ?
Et pendant ce temps, le lecteur découvre que Rempart se livre à des expériences mystérieuses et cruelles avec des enfants pour le compte de Logosdea...
La recette de Dämons ne change pas: sitôt un ennemi éliminé, Heito se met en quête du suivant. Ici, la fin du combat contre Ardor tient toutes ses promesses, et après cela, Yonehara nous présente le prochain ennemi et pose les bases pour la suite des festivités. Plus que jamais, il semblerait que Heito aura de sérieux problèmes pour atteindre sa nouvelle cible...
Une fois de plus, Yonehara ne s'embarrasse jamais de choses superflues. Son récit est toujours construit de manière simple, et son coup de crayon ainsi que sa narration on ne peut plus efficaces rendent le tout toujours aussi prenant. On n'en demande pas plus.