D.N. Angel Vol.14 : Critiques

On ne dirait pas comme ça, mais DNAngel existe déjà depuis plus de quinze ans, et est publiée depuis bientôt dix ans en France. Revenant de temps en temps, au gré des humeurs de Yukiru Sugisaki, une auteur qu'il serait bon de recadrer un jour, la série aurait presque fini par s'oublier au fin fond de nos étagères. Mais c'est sans compter sur Glénat qui nous refait le même coup qu'en 2009 (eh oui, déjà), avec deux nouveaux volumes très rapprochées... Et cette fois-ci, il s'agira même d'une sortie simultanée, pour avoir de quoi se remettre dans le bain !

Et il faudra bien ça, car après tout, la mémoire commence à nous faire défaut : si les protagonistes et leurs relations restent plutôt bien ancrés dans nos têtes, on aura ainsi pu oublier que la troisième partie était arrivée à son terme. Fort heureusement, un chapitre transitoire se règle de nous le rappeler brutalement, avant d'entamer, en toute logique, une quatrième histoire... Eh oui, à peine ! Alors que Daisuke ne pense qu'à inviter Riku au bal, la classe se rend pour une visite au musée, un lieu que notre voleur fantôme connait plutôt bien. Nos héros tombent alors sur un miroir aussi mystérieux qu'imposant, un objet d'art bien évidemment créé par les Hikari et qui, dopé par les récents évènements, ouvre ses portes vers le monde du reflet à Daisuke et Risa, mettant au passage Dark sur la touche...

Malgré nos souvenirs lointains, difficile de ne pas retrouver dans cette situation des atomes crochus avec l'histoire de la trotteuse du temps (tomes 6 à 9). Aussi, après toute cette attente, on s'attendait à beaucoup mieux de la part de l'auteur qu'un simple pastiche de sa propre série, surtout après les révélations des tomes précédents. Une reprise en douceur, donc, mais porté par une intrigue bien fade, dont on sait par avance qu'elle sera loin d'être décisive.

Tianjun